Oussama Ben Laden a été tué, le 2 mai 2011.
Il y a 13 ans la mort du chef d’al-Qaida lors d’une opération militaire américaine avait été annoncée par le chef de l’État Barack Obama.
« Justice est faite ». Oussama Ben Laden a été tué. Barack Obama l’avait annoncé dans la nuit du 2 mai 2011 à 05h30 lors d’une allocution solennelle depuis la Maison-Blanche.
La mort d’Oussama Ben Laden intervient près de dix ans après les attentats du 11 Septembre qui ont fait près de 3000 morts à New York et Washington. Cette mort a marqué la plus grande réussite dans la lutte de combat des américains contre al-Qaida.
Les réactions ont fusé dans le monde entier, l’image qui reste de cet événement est la photo de la « Situation-room » sur laquelle on reconnait Barack Obama, Joe Biden, vice-président, et Hillary Clinton, secrétaire d’État, qui suivent l’opération en direct les yeux rivés sur un écran.
Aucune photo du cadavre de Ben Laden n’avait été diffusée. Alors même que certains doutaient de la réalité de la mort de Ben Laden, le président Obama décida de ne pas diffuser les photos de sa dépouille. « Laisser des preuves photographiques dans la nature » pourrait servir « d’outil d’incitation (à la violence) ou de propagande, avait dit le président américain.
Après avoir tué Ben Laden et laissé les femmes et les enfants Ben Laden sur place, les héros des forces spéciales s’envolent et retournent en Afghanistan, où ils atterrissent vers 3 heures du matin. Le corps de l’ennemi numéro un sera jeté dans la mer d’Arabie depuis le porte-avions américain Carl Vinson. Allongé sur une planche, il est basculé dans les eaux et disparaît à jamais. L’administration américaine a ainsi voulu éviter qu’une sépulture ne devienne à terme un lieu de pèlerinage pour ses partisans, voire un site de recrutement pour futurs djihadistes. L’incinération étant contraire à l’islam, l’immersion en mer permettait de supprimer une bonne fois pour toutes la réalité physique de Ben Laden. Ainsi finit, dans les eaux de l’océan Indien, la chasse à l’homme la plus gigantesque de l’histoire contemporaine.
Jean-Claude Mass Mombong
