La situation sécuritaire dégradante à l'est de la République Démocratique du Congo, notamment à Goma, dans la province du Nord-Kivu, préoccupe la Communauté de développement de l'Afrique Australe (SADC).
Un sommet extraordinaire sur la situation de la RDC va se tenir dans un contexte flou où plusieurs militaires de la SAMIDRC, les Botswanais et Zud-africains sont tombés lors de combats à l'entrée des rebelles du M23 soutenus par le Rwanda à Goma.
L'ordre du jour de cette réunion de Harare n'a pas été dévoilé, mais l'évaluation de cette mission déployée à l'Est de la RDC depuis 2023, pourrait être revue apprend-on, suite aux tensions entre les dirigeants de la SADC qui obligent au président rwandais Paul Kagame de retirer ses troupes sur le sol congolais.
En réponse pour cet « agresseur » « la SAMIDRC n'est pas une force de maintien de la paix et elle n'a pas sa place dans cette situation. Elle a été autorisée par la SADC en tant que force belligérante engagée dans les opérations de combat offensive pour aider le gouvernement de la RDC à lutter contre son propre peuple (...) ».
Va-t-on vers une guerre entre la SADC et l'EAC dont la plupart des dirigeants sont favorables à l'idée que le problème de l'Est de la RDC est entre Congolais alors que c'est une agression ?
La République Démocratique du Congo fait face à une invasion, c'est une guerre d'occupation.
Tout porte à croire que la voix diplomatique sera l'issue favorable à cette crise qui n'a que trop duré.
La Gazette du Continent