Les Mobutu rattrapés par le virus de la politique

Les Mobutu rattrapés par le virus de la politique

Qui est Shadai Mobutu ?

Elle est sur la liste régionale du mouvement réformateur en sigle MR à Bruxelles, elle dénonce l’assistanat dans lequel les partis de gauche maintiennent les populations africaines installées en Belgique.

Elle a l’ambition de fédérer des élus issus de la multiculturalité.

Candidate de la diversité, elle porte les couleurs du parti MR, parti de droite.

Shadaï Mobutu possède de grandes qualités, elle domine aisément les sujets auxquels elle se frotte, elle a la tête bien faite et bien claire.

Pendant cette campagne, elle a travaillé d’arrache-pied c’est peut-être la marque de son grand-père Mobutu Sese Seko-, avec opiniâtreté, appétit , parfois méthode.

Son éducation religieuse et militaire (son père Kongulu Mobutu était militaire) l’y prédispose peut-être. Elle a dû se battre toute sa vie contre un environnement contraire, être la petite fille du maréchal Mobutu n’est pas facile.

Née le 18 mars 1989 à Kinshasa, elle est arrivée en Belgique à l’âge de 17 mois.

Elle est la fille de Kongulu Mobutu et de Geneviève Ducastel. Mère de deux enfants, elle a fait sa toute sa scolarité en Belgique.

Comptable, elle a été cadre chez Total pendant quelques années au Congo, actuellement, elle travaille en freelance auprès de différentes sociétés fiduciaires.

Engagement politique

Elle a été séduite par les discours de Georges-Louis Bouchez sur « l’égalité des chances » pour les femmes, les hommes et les jeunes.

Les femmes seules, avec ou sans enfants, sont surexposées à la pauvreté et à la précarité.

Les ménages les plus exposés sont les familles monoparentales.

Elle est préoccupée par cette situation, à Bruxelles, un enfant sur quatre grandit dans une famille monoparentale. 90% de ces enfants sont élevés par des femmes seules qui sont menacées chaque jour par la précarité.

Elle est pour l’amélioration du statut des femmes seules : la formation professionnelle, l’aménagement des temps de travail, l’attribution des logements publics et l’entrepreneuriat.

Elle s’est engagée en politique pour sortir les minorités de l’assistanat, elle est pour l’autonomisation des citoyens, la création d’emplois, la méritocratie, etc.

Elle est très sensible aux problèmes qui touchent les sans-abri, aux problèmes de logement.

Les loyers à Bruxelles ont augmenté de plus de 20% ces 10 dernières années, aggravant ainsi la crise du logement. Il est important qu’il y ait une généralisation de l’allocation-loyer, l’augmentation des logements gérés par les agences immobilières sociales, sans oublier l’accès à la propriété pour les classes moyennes.

 

Jean-Claude Mass Mombong

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