Journaliste en République démocratique du Congo, à la chaine nationale et également commentatrice des matchs de la Can 2022, Première africaine invitée par la Caf à commenter les matchs officiels, correspondante de médias togolais et guinéens, Laeticia Dembo a participé à la première édition du symposium Ufresa qui a traité de “la place de la femme repoter dans le milieu du journalisme sportif” à Abidjan.
Elle avait voulu être juriste au départ, puis dotée dune belle diction dès l’enfance, parents, amis de la famille et même encadreurs et enseignants lui prédisaient un destin de journaliste. Des années plus tard, elle est rattrapée par le destin, car dans la famille, on parle sport et sport. Sport par un grand cousin abonné au stade et par une tante handballeuse.
La journaliste est consciente de ce que le métier dominé par les hommes et est beaucoup plus difficile pour les femmes qui rencontrent d’énormes difficultés. “Je pense qu’il faut chercher à avoir une tête bien faite, ainsi, vous pourrez bouger les lignes et vous prendre votre place. Depuis 2008 que j’ai entamé ce métier, j’ai eu au départ en tant que débutante des appréhensions, mais depuis je me suis habituée à tout.
Une femme journaliste doit s’imposer par son travail, par sa rigueur et non par sa beauté. Elle doit faire attention à ce qu’elle dise, être toujours précise.”
Laeticia Dembo retient du symposium de l’Ufresa auquel elle a pris part que :” l’enjeu du sport va au-delà du jeu. On ne doit pas rester seulement focalisé sur le sport, sur le terrain, mais sur tout ce que le sport apporte à la société et dans la société. J’ai beaucoup appris de cette journée du symposium de l’Ufresa. Je souhaiterais que dans l’avenir, il y ait plusieurs rencontres de ce type afin d’aboutir à ce partage d’expériences qui finit par nous bénir.”.
Pour rappel, la cérémonie d’ouverture des 9e Jeux de la Francophonie a été commentée par Laeticia Dembno
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