Flop et coup de gueule : est-il normal qu’une oligarchie politique prenne tout un pays en otage ?

Flop et coup de gueule : est-il normal qu’une oligarchie politique prenne tout un pays en otage ?

Entre les Congolais et les partis politiques le désamour n’a jamais été aussi grand.

Autorités morales, chefs des partis politiques, regroupements politiques, poids politiques, seuil etc... une nouvelle grammaire politique qui désoriente la population . Les Congolais portent un jugement sévère sur la vie politique et ses acteurs.

Ils sont désabusés de la politique, ils ne croient plus en leurs hommes politiques toute tendance politique confondue. Ils ne se sentent plus du tout représentés par ce régime des partis politiques.

Tout l'enjeu de la présidentielle de 2023 était de réenchanter tous les déçus de la politique et corriger les erreurs du passé.

Le vote massif en faveur du président la République Félix Antoine Tshisekedi était un signal fort de changement et avalisait une rupture profonde avec les mœurs politiques du passé.

Plus d'un tiers des Congolais se disent aujourd'hui dégoûtés selon notre enquête.

Dans le classement des éléments les plus critiqués chez les politiques, vient en tête (81%) la défense d'intérêts privés plutôt que l'intérêt général du pays, les promesses non tenues, le cumul des mandats, l’enrichissement personnel des élus, les emplois familiaux, le favoritisme dans les nominations à la place de a compétence, les grandes règles de la morale politique ne sont pas respectées.

Hier, ils étaient tous des mobutistes, kabilistes, aujourd’hui tshisekedistes sans l’âme de l’UDPS.

Toutes les institutions sont décriées, seules la présidence et l’IGF qui bénéficient d’une bonne opinion auprès de la population.

Le président de la République doit se séparer de cette classe politique, la clownerie politique s’accentue, la population misère, les chefs des partis politiques s’essuient les pieds sur le sort de la population.

Ils sont loin des préoccupations des Congolais.

Les élections entachées de fraudes, de corruption et d’irrégularités des sénatoriales , des gouverneurs et les querelles politiciennes n’ont fait que renforcer cette désaffection.

 

Jean-Claude Mombong

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