Risque de la Kakistocratie politique en RDC ? La dictature des partis politiques doit cesser

Risque de la Kakistocratie politique en RDC ? La dictature des partis politiques doit cesser

Le crédit politique est une ressource rare qui s'épuise rapidement. Le président de la République a été plébiscité par les Congolais. Le régime des parti risque malheureusement freiner cet espoir et élan politique.

La dictature des partis politiques doit cesser, il faut mettre fin au régime des partis politiques qui discrédite la politique en RDC.

La République ne doit pas être à la discrétion des partis, ils affaiblissent l’efficacité de l’action politique et publique.

Le poids écrasant de ces partis empêche le président de faire des vrais choix, pire de nommer des individus jugés incompétents à des postes à hautes fonctions, parce qu’ils sont choisis par les chefs des partis.
Notre époque ne sait plus apprécier et reconnaître les vraies valeurs et les compétences politiques.

Nous risquons de vivre l’ère de la kakistocratie politique (cacocratie), à cause des chefs des partis : la promotion par l’incompétence. Nos partis politiques ont abandonné leur rôle, ils ne forment plus les cadres , les applaudisseurs sont promis et élevés d’où cette carence intellectuelle, politique et idéologique. Un phénomène que l’on retrouve partout.

Il faut une réflexion collective pour éviter cette dérive qui est incarnée par les chefs des partis : l’ascension politique des citoyens les moins qualifiés.

La RDC dispose d'un nombre record de partis politiques agréés par l'Etat, 910 partis politiques, selon le ministère de l’Intérieur. Ils veulent tous entrer au gouvernement.

Il est vrai qu’au nom du pluralisme politique, il est difficile de limiter le nombre des partis politiques, tout comme au nom de la liberté du culte ou de religion. Tout le monde peut créer une Église en RDC, là aussi, il faut peut-être encadrer ce secteur. Il faut peut-être un nouveau cadre juridique instituant des mécanismes de contrôle.

La prolifération des Églises et des partis politiques constitue aujourd’hui un handicap considérable.

Nos partis politiques ont perdu leur rôle de sélection des responsables appelés à gouverner, d’élaboration de programme et des propositions et de courroie de transmission de mécontentement de leur électorat.

C’est pourquoi nous observons une certaine désillusion des Congolais envers leurs partis politiques.

 

Jean-Claude Mombong

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