Une leçon de "Professeur" Francis Ngannou aux jeunes africains

Une leçon de "Professeur" Francis Ngannou aux jeunes africains

Francis Zavier Ngannou, le champion des arts martiaux, 37 ans MMA est devenu le boxeur le plus célèbre au monde depuis son combat contre le champion du monde de boxe dans la catégorie des poids lourds dernièrement : Tyson Fury.

Bien que battu aux points d’après les 3 juges de ce combat très médiatisé, le Camerounais, pour son premier combat dans la boxe anglaise, est entré dans l’histoire en envoyant Tyson Fury le champion au tapis au 3ème round.

Pour un premier coup d’essai, c’était un coup de maître. Sa défaite aux points sera ressentie comme un vol et une injustice. Normal, il fallait sauver la boxe. Un blanc-bec détrôné si facilement le maître des lieux ? Cela aurait terni un peu l’image de la boxe. Raison pour laquelle pour pouvoir détrôner un champion en titre, il faudrait vraiment mettre une bouchée double en le rossant copieusement par KO.

Peut-être dans une prochaine occasion ?

En attendant, le ’’Prédateur ’’camerounais est rentré au pays de ses ancêtres, donc au Cameroun pour se ressourcer où il a été accueilli à son arrivée comme un enfant du pays. Un héros. Reçu même au sommet de l’État camerounais.

Il en est sorti ragaillardi de cette première expérience. Hors de ses combats en cage habituels se servant que de ses pieds avec ses coups circulaires. Son arme fatale.

Mais comme un symbole fort de son attachement à son pays, il est allé dans son village d’origine où il possède des terres pour cultiver. Voilà la différence entre les Congolais et nos frères camerounais. Car, conscient que la terre ne trahit jamais son homme. Quand les autres plantent les ignames, bananes, plantains, piments, aubergines, gombo, manioc etc... à la place, les Congolais préfèreront construire des flats, hôtels et bars voire boîtes de nuit.

’’Homme, de la terre, tu es venu, et de la terre, tu retourneras’’. Genèse 3 : 19. Même en la cultivant !

 

Dary Abega

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