Jo Paris 2024 : « Nous devons savoir que les anti-chambres des médailles, ce sont les centres des formations des athlètes de haut niveau » (Alain Badiashile Kayatshi)

Jo Paris 2024 : « Nous devons savoir que les anti-chambres des médailles, ce sont les centres des formations des athlètes de haut niveau » (Alain Badiashile Kayatshi)

Divine Miansadi en natation et Dominique Mulamba Lasconi à l’épreuve de 100 mètres ont été les derniers athlètes congolais en lice le samedi 3 août 2024. Ils ont quitté la compétition mais une satisfaction tout de même du sprinter qui a amélioré sensiblement son chrono personnel lors du repêchage.

Mais bien avant eux, les quatre autres avaient été déjà sortis notamment en boxe et en Judo symbolisant ainsi la participation encore manquée de la République Démocratique du Congo (RDC) à ces Jeux. La raison est tout simple cependant avec le manque des moyens mis à la disposition des athlètes pour se préparer dans les conditions acceptables.

« Une médaille olympique ne se prépare pas en 6 mois ou une année avant. Il faut tout un quadriennal et après ceci, on peut assurer une première participation des athlètes recrutés à l’âge de 15, 16 ou 17 ans. Si cette participation n’est pas bonne en tout cas la 2ème, à coup sûr, produira des résultats. Nous devons savoir que les anti-chambres des médailles, ce sont les centres des formations des athlètes de haut niveau. Vous ne pouvez pas glaner une médaille d’or en restant gentillement dans sa zone de confort dans le pays à être soumis à un entraînement ordinaire alors que les autres, considérés comme étant des sportifs de haut niveau, ont droit des programmes intensifs », a déclaré Alain Badiashile Kayatshi, le secrétaire général du Comité Olympique Congolais (COC).

La RDC coure depuis 1968, année de sa première participation, derrière une médaille olympique qui n’arrive toujours pas. Et malheureusement, ce sont les choses qui ont tendance à se répéter et les leçons des précédentes participations ne sont toujours pas prises en considération. A un certain moment, il faudra prendre conscience de ce que vaut le sport congolais et prendre des décisions qui s’imposent.

 

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