Le Tchad accède à l’indépendance le 11 août 1960 sous la présidence de François Tombalbaye.
Sur le perron de l’hôtel de ville de Fort-Lamy, François Tombalbaye, Premier ministre prononce le discours d’indépendance du Tchad aux côtés d’André Malraux, représentant du général de Gaulle et de la France.
Dans la cour de l’hôtel de ville, les convives sont composés essentiellement de l’élite locale, des fonctionnaires, des politiciens, notables et commerçants qui assistent au discours.
Soixante et trois ans après nos indépendances, l’Afrique s’est détournée de ses promesses.
En 1990, l’arrivée au pouvoir par les armes du président, Idriss Déby installe un climat de changement et d’espoir, malheureusement, l’Afrique demeure maudite et malade de ses dirigeants.
Idriss Déby Itno
Soixante et trois ans après la signature de l’indépendance, le Tchad apparaît plus que divisé et pauvre malgré sa manne pétrolière.
Le Tchad est caractérisé par la mauvaise gouvernance, le népotisme, corruption institutionnalisée, arrestation des opposants, musèlement de la presse, guerre et ethnicisme.
Sur le plan politique, Idriss Déby supprime le Conseil constitutionnel, la Haute Cour de justice et le poste de premier ministre.
Idriss Déby Itno, président du Tchad
Tous les rapports internationaux sont alarmants, le Tchad est placé parmi les cinq pays les autoritaires aux côtés de la Syrie, de la Corée du Sud et du Rwanda. Il fait partie des pays les plus pauvres au monde.
L’indice du développement du Tchad est le plus faible : malnutrition, analphabétisme, famine et paupérisation de la population. Les prisons secrètes sont remplies d’opposants politiques.
Le 11 août 2020, Idriss Deby devient maréchal du Tchad, éclipsant l'anniversaire de l'indépendance du pays. Il sera décédé des suites de ses blessures reçues au cours d'un combat contre des rebelles, le 20 avril 2021, il était au pouvoir depuis 30 ans.
Un de ses fils, général quatre étoiles à 37 ans et commandant de la garde présidentielle, Mahamat Idriss Déby Itno qui dirige le pays aujourd’hui.
Mahamat Idriss Déby Itno
Triste réalité
Jean-Claude Mass Mombong