Divine Miansadi en natation et Dominique Mulamba Lasconi à l’épreuve de 100 mètres ont été les derniers athlètes congolais en lice le samedi 3 août dernier. Ils ont quitté la compétition mais une satisfaction tout de même du sprinter qui a amélioré sensiblement son chrono personnel lors du repêchage.
Mais bien avant eux, les quatre autres avaient été déjà sortis notamment en boxe et en Judo symbolisant ainsi la participation encore manquée de la République Démocratique du Congo (RDC) à ces Jeux. La raison est tout simple cependant avec le manque des moyens mis à la disposition des athlètes pour se préparer dans les conditions acceptables.
« Nous sommes satisfaits bien que nous n’avons pas ramener une médaille. C’est une bonne chose que l’athlète ait passé le premier en améliorant surtout son temps personnel. Ce que nous devons faire, c’est de continuer à l’encadrer. Nous remarquons clairement qu’il a la volonté de bien faire parce qu’il s’est retrouvé avec des athlètes de haut niveau. Nous allons prendre en compte ses performances qui nous permettront de continuer à suivre son évolution. Il l’avantage d’évoluer au niveau du Centre de l’IAAF à Dakar au Sénégal, ce qui veut dire qu’il a de l’avenir. Nous devons capitaliser pour qu’il soit performant davantage », a confié Christian Matata, le 4ème vice-président du Comité Olympique Congolais (COC), après la course de Dominique Mulamba Lasconi.
La RDC coure depuis 1968, année de sa première participation, derrière une médaille olympique qui n’arrive toujours pas. Et malheureusement, ce sont les choses qui ont tendance à se répéter et les leçons des précédentes participations ne sont toujours pas prises en considération. A un certain moment, il faudra prendre conscience que ce que vaut le sport congolais et prendre des décisions qui s’imposent.
La Gazette du Continent