Marche contre l’agression Rwandaise : plusieurs activités socio-économiques paralysées à Gombe

Marche contre l’agression Rwandaise : plusieurs activités socio-économiques paralysées à Gombe

Après les manifestations du samedi 10 février 2024 à Kinshasa devant les ambassades de France, des États-Unis et de la Pologne, les Kinois s’étaient donnés un autre rendez-vous le lundi 12 février 2024 pour hausser le ton.

Plusieurs activités socio-économiques tournent au ralenti au centre-ville dans la commune de Gombe. Les manifestants en colère protestent contre le génocide à l’Est de la RDC et dénoncent le silence complice des États-Unis et de l’Union européenne dans les attaques perpétrées par le Rwanda déguisé en M23.

Devant l’hôtel Memling, les manifestants ont enlevé les drapeaux de la Belgique et de l’Union Européenne. Devant l’ambassade des États-Unis, on signale un blessé grave par balle du côté des manifestants, suite aux échauffourées entre les forces de l’ordre et la population.

Aux environs du Grand Marché Zando, sur les avenues Bokasa, Commerce, Rwakadingi et autres, les magasins des expatriés indiens et libanais peinent à ouvrir, par peur d’être victimes de la colère des manifestants.

Des pneus ont été brûlés sur le boulevard du 30 juin au niveau de l’arrêt Vodacom, devant l’hôtel Memling, la Monusco et bien d’autres endroits.

La Police nationale congolaise (PNC) a déployé ses éléments pour calmer la tension. Sur place, la PNC a fait usage des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.

Des véhicules de la police sont stationnés dans les différents endroits où les manifestations ont eu lieu.

L'un des manifestants, Serge Nanu, a affirmé qu'il faut que tous les Congolais sachent qu'il y a un problème en RDC."Nous voulions un peu réveiller les Congolais tout en sachant que la marche n'a pas été autorisée. Mais nous allons continuer à organiser ces marches jusqu'à ce que ces gens qui tuent notre frères et soeurs à l'Est comprennent que la RDC d'hier est différente de la RDC aujourd'hui".

D’autres manifestations similaires ont éclaté le week-end dernier à Kinshasa, ciblant les représentations diplomatiques et certaines organisations internationales, avec des jeunes en colère incendiant des véhicules appartenant à certaines ambassades et à la MONUSCO.

 

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