L'INRB précise qu'il n'y a pas de nouveaux cas des personnes atteintes de la maladie Monkey Pox

L'INRB précise qu'il n'y a pas de nouveaux cas des personnes atteintes de la maladie Monkey Pox

L’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) a communiqué sur l'évolution à Kinshasa de la variole du singe, autrement appelée Monkey Pox. Il affirme qu’aucun nouveau cas n’a été signalé depuis plus d’une semaine et que la situation en rapport avec cette épidémie à Kinshasa est stable. L’INRB a une fois de plus appelé les Congolais à garder leur calme. Car, tout a été mis en place pour couper rapidement la chaîne de contamination et contenir le plus vite possible la maladie.

« Il n’y a pas de nouveaux cas. Nous n’avons que ces trois cas qui ont été confirmés, et ils évoluent bien. Ils sont à leur 18ème ou 19ème jour, et nous attendons la période de 21 jours qui est la période d’incubation. Après cette période, s’il n’y a pas de nouveaux cas, les équipes du ministère de la Santé vont mettre cette épidémie derrière, et la déclarer finie », a indiqué le docteur Placide Mbala, chef du département épidémiologie et santé globale à l’INRB.

A l’en croire, la gestion par le programme du ministère de la Santé se fait de manière correcte. Il rassure, par ailleurs, que le suivi des contacts se fait régulièrement au quotidien. En termes de statistiques, Dr Placide Mbala renseigne qu’il y a, certes, des cas suspects qui sont d’ailleurs en observation, mais que seuls 3 cas sont confirmés pour l’instant.

Il sied de noter que la coordination nationale de lutte contre le Monkey Pox avait indiqué le 27 août 2023, avoir enregistré 3 cas suspects dans la zone de santé de Gombe, et 1 cas dans la zone de santé de Bumbu. De janvier à juillet 2023, la République Démocratique du Congo a enregistré 6.914 cas de la maladie de la variole du singe dite Monkey Pox dont 328 décès, selon la coordination nationale de lutte contre le Monkey Pox.

Selon des sources scientifiques, la variole du singe est une maladie qui se transmet à l’homme par contact avec une personne, un animal ou un objet porteur du virus. Elle peut être contractée par le contact direct avec le sang, les fluides corporels ou les lésions cutanées d’un animal infecté. La maladie est ainsi nommée parce qu’elle a
été détectée chez plusieurs singes dans un laboratoire en 1958. Cependant, la plupart
des animaux susceptibles de contracter la maladie et de la transmettre ensuite à l’homme sont des rongeurs, tels que les rats géants de Gambie ou les chiens de
prairies.

D’après la Coordination Nationale de Lutte contre le Monkey Pox, le meilleur traitement reste la prévention via la vaccination. « Le vaccin de la variole fait partie des meilleurs moyens de prévention contre la maladie. C’est d’ailleurs grâce à lui que la maladie est aujourd’hui éradiquée dans certains pays », avait-elle fait savoir.

 

MK

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