Mansiamina Mfoko Paul s’est éteint le 7 novembre 2021, à Evreux, en France

Mansiamina Mfoko Paul s’est éteint le 7 novembre 2021, à Evreux, en France

L’artiste musicien Bopol Mansiamina est décédé ce matin à Evreux, en France, à l’âge de 72 ans.

Il est né le 26 juillet 1949 à Kinshasha (RDC).

Il fut un grand guitariste rythmique, il a fait ses premières armes en 1969 dans Bamboula, un orchestre dirigé par Papa Noël Nendule, il croisera Madilu System, Pepe Kalle, Bozi Boziana etc...

Après un séjour en Algérie, le groupe se disloque, Bopol rejoint l'Orchestre Rock-a-Mambo.

Il sera repéré par le Docteur Nico Kasanda dans African Fiesta Sukisa en 1970.

En 1971, avec son meilleur ami Blaise Wuta Mayi, il intègre l'orchestre Continental, de François Ngombe Baseko « Maître Taureau », co-fondateur du DCMP, avec Josky Kiambukuta. Bel homme, il aura deux belles filles avec Eboma, qui n’est autre que la fille du mécène Maître Taureau, une de ces filles a épousé l’artiste musicien Sam Tshitu. Eboma sera immortalisée dans une belle chanson « Eboma maman na Nicole ».

De 1973 à 1976, il rejoint l’Afrisa international du seigneur Tabu Ley.

Avec Ray Lema et Pépé Manuaku, il fonde le groupe Ya Toupas.

Le succès lui tourne le dos en 1978, il tente sa chance en Afrique de l’Ouest : Lomé, Togo et Abidjan, Côte d'Ivoire, et rejoint Sam Mangwana (All-Stars africains).

En 1982, il s’exile à Paris et enregistre des albums solo. Cette même année, il fonde Les Quatre Étoiles avec Wuta Mayi, Nyboma, et Syran Mbenza.

Il a vécu un moment aux États-Unis avec Nyboma-une expérience infructueuse-, de retour à Paris, il vivra à Evreux avec sa famille.

Frappé d’un important accident vasculaire cérébral (AVC), pendant trois ans, Bopol Mansiamina a succombé le matin 7 novembre 2021, entouré de sa famille, à Evreux.

Artiste prolifique et de renommée, il laisse une discographie de qualité, il a contribué à la plupart des meilleurs soukous qui ont fait son apogée dans les années 80 et 90, à Paris. Il a accompagné beaucoup de grands artistes africains.

 

Jean-Claude Mombong

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