Par définition, la démocratie confère un caractère provisoire à l’exercice du pouvoir, le gouvernement est en effet soumis à la sanction des électeurs, qui décident périodiquement d’imposer de changement à sa tête.
Ceci nous amène naturellement à aborder ce qui fait l’essence même de la démocratie, ou plutôt sa supposée supériorité sur toute forme de régime politique : c’est sa façon de gérer et de régler les conflits en son sein de façon pacifique.
L’avantage de la démocratie, c’est bien par la voie des urnes que les citoyens choisissent de faire valoir leur point de vue à travers des élections crédibles non entachées de fraudes et d’irrégularités.
La négation du processus démocratique a généralement des effets dramatiques en Afrique : reprise des conflits armés, coup d’État.
Le développement politique de nombreux pays africains connaît des difficultés dans trois domaines particulièrement importants : la tenue d’élections régulières, libres et équitables, l’acceptation des résultats des élections et la passation pacifique des pouvoirs dans le respect des principes démocratiques.
Les rebelles n’ont donc pas leur place dans la gestion publique, ils ne sont pas les représentants d’une partie de la population ni les défenseurs d’intérêts particuliers.
Seul le suffrage universel est source de légitimité politique et démocratique dans un pays.
Jean-Claude Mombong
