Le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix-Antoine Tshisekedi, a démenti le jeudi 16 novembre 2023 le recours aux mercenaires dans son pays pour combattre la rébellion du M23 soutenu par le Rwanda.
Dans une interview accordée à RFI et France 24, le chef de l'Etat congolais a confirmé la présence de soldats "blancs" au milieu des Forces armées congolaises (FARDC) à Goma et ses environs, mais a assuré qu'il s'agissait d'instructeurs.
"Ce sont des experts de forces spéciales, de commandos, etc. dont la mission est de renforcer les capacités de Forces de défense en situation réelle sur terrain", a-t-il déclaré.
A la question de savoir si ces instructeurs participaient aux combats, le président Tshisekedi a répondu par l'affirmative, mais a relativisé leur rôle.
"Bien sûr, ils doivent être à nos côtés. Qu'est-ce que vous appelez se battre ? Parce que quand je vous dis qu'ils sont en situation réelle, ils sont sur terrain, ils coachent. Est-ce qu'un coach de football joue avec son équipe ? Pourtant, il est sur le terrain et il voit ses joueurs jouer...", a-t-il expliqué.
La question de savoir si ces instructeurs sont membres du groupe Wagner est également ouverte. Le président Tshisekedi a nié cette possibilité, mais les rumeurs persistent.
"Ce sont des coachs, voilà. Ce ne sont pas des mercenaires", a-t-il conclu.
Magloire Mutulwa