Les propriétaires de kiosques et autres installations informelles érigés le long de la route principale Goma-Sake et dans les rues secondaires de la commune de Karisimbi sont priés de libérer les emprises publiques.
C’est ce qui ressort d’un communiqué officiel signé le mercredi 7 mai 2025 par la Bourgmestre Mukadisi Niragire Hélène, au nom de l’administration actuelle mise en place par l’Alliance Fleuve Congo – M23.
La décision concerne toutes les installations occupant les trottoirs ou bordures de voie, y compris dans les différentes avenues des quartiers de la commune. Un délai de deux semaines est accordé aux concernés pour se conformer à cette directive.
Passé ce délai, prévient l’autorité communale, des mesures strictes seront appliquées à l’encontre des récalcitrants. L’opération vise à désengorger la voirie urbaine et à améliorer la sécurité et la fluidité du trafic.
Cette initiative intervient dans un contexte où plusieurs axes de la ville de Goma, notamment la Route Nationale n°2, traversant les communes de Goma et Karisimbi, ont été récemment asphaltés ou pavés. Ces aménagements ont renforcé les échanges interurbains et interrégionaux, notamment entre le rond-point Birere, la frontière rwandaise (Petite Barrière), la mairie, les ronds-points BDGL et Signers, ou encore les carrefours INSTIGO, Entrée Président et Terminus.
Cependant, malgré ces avancées, l’étroitesse de certaines voies secondaires continue d’entraver la circulation, surtout aux heures de pointe. Le projet d’assainissement lancé en 2024 par la mairie a rendu plusieurs avenues plus attrayantes, mais la présence anarchique de kiosques demeure un défi pour l’urbanisme local.
Magloire Mutulwa
