Les réactions viennent de partout dans la classe politique congolaise et de la société civile après la déclaration faite le week-end dernier par général exilé John Numbi menaçant d’appliquer l’article 64 de la Constitution au cas où les élections de décembre prochain tournent en faveur du Président Félix-Antoine Tshisekedi.
Au cours du briefing presse hebdomadaire du lundi 9 octobre 2023, le porte-parole du gouvernement de la République Démocratique du Congo a qualifié les « menaces » de l’ancien inspecteur général des FARDC de « tentative maladroite et malheureuse dans le but de semer la peur ».
"Il n'y a pas de menaces à prendre au sérieux. Il y a quelque temps, on disait que je ne suis pas un agneau. On disait ceci ou cela, mais on se soumet à la justice de son pays. Le 2 juin 2010, lorsqu'on pense qu'on est un héros, on ne se soustrait pas de la justice de son pays, on ne se met pas en cavale, on ne fait pas des vidéos en pensant pouvoir faire peur; Car, personne ne peut vous prendre au sérieux lorsque les Congolais ont la mémoire", a déclaré Patrick Muyaya.
Pour le porte-parole du gouvernement, les Congolais « ont la mémoire » et ne peuvent donc pas prendre John Numbi « au sérieux ». Car, n’ayant pas pu « régler les problèmes de l’armée » pendant qu’il était là. Patrick Muyaya a souligné que sous la direction de Félix-Antoine Tshisekedi, le gouvernement travaille à résoudre les problèmes au sein de l'armée.
Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, le général exilé menace le pouvoir en place et l’accuse d’avoir échoué sur tous les plans et le non-respect de l’accord qu'il a signé avec le FCC.
Cephas Kabamba