Ces mots sont du président de l'Assemblée nationale vital Kamerhe disant que ''le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi veut négocier mais pas vendre le pays''.
Le speaker de la Chambre basse du Parlement a tenu ce propos en marge de la plénière de la session extraordinaire ouverte le mardi 4 février 2025.
Consacrée à la situation sécuritaire qui prévaut à l'est du pays avec l'occupation de la ville de Goma par l'armée rwandaise, le président de l'Assemblée nationale invite les députés nationaux à adopter une attitude de guerre.
''Quand la patrie est menacée, nous en devenons les soldats'', a déclaré Vital Kamerhe qui annonce et dévoile déjà la suite de la situation.
''Le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi veut négocier mais pas vendre le pays'', a dévoilé Vital Kamerhe qui écarte à ce sujet toute option militaire pour la reconquête des territoires occupés par l'agresseur rwandais et ses supplétifs du M23.
''La séance d'aujourd'hui n'est pas une séance de déclaration de guerre'', a-t-il précisé.
Cette déclaration du président de l'Assemblée nationale vient-elle briser la ligne rouge telle que tracée par le chef de l'État, celle de ''ne pas négocier''.
Avec qui doit-il négocier ? Cette question mérite d'être posée au regard du refus catégorique de négocier avec les terroristes.
Mais devant les évidences, Kinshasa est appelé de s'inscrire dans la logique de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et de l'Église du Christ au Congo (ECC) en vue de rapprocher les uns et les autres.
La Gazette du Continent.