Accusé de trahison, Kamerhe réagit : "je ne crois pas que 10 parmi vous accepteraient encore de travailler après ce que j'ai connu"

Accusé de trahison, Kamerhe réagit : "je ne crois pas que 10 parmi vous accepteraient encore de travailler après ce que j'ai connu"


Le président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe, n'a pas du tout apprécié le comportement de certaines autorités du pays surtout des élus nationaux qui complotent contre sa personne, le considérant de traître, auprès du chef de l'État surtout en cette période de guerre.

Pour avoir clarifié les choses au sujet de l'agression rwandaise, précisant que cette session extraordinaire n'était pas ouverte pour déclarer la guerre alors que certains élus l'attendait sur cet angle. Le speaker de la Chambre basse du Parlement s'est attiré la colère de certains proches du chef de l'État et précise que ''le président veut épargner des vies humaines, dialoguer dans le cadre de Nairobi et Luanda’', avait déclaré Vital Kamerhe.
Ces propos ont été mal rapportés à Félix-Antoine Tshisekedi.
''Il y a des gens qui ont écrit au président de la République que l'on est en train de le trahir, que l'on va à l'encontre de ses orientations", a-t-il dénoncé avant de s'indigner.
''Pourquoi chercher à faire du mal aux autres de façon délibérée ? J'ai déjà souffert comme ça dans ma vie", s'est indigné le tout premier directeur de cabinet de Félix-Antoine Tshisekedi.
Lui qui a fait la prison dans le cadre du procès dit de 100 jours, exhorte les députés à bannir ces pratiques.
"Je ne crois pas que 10 parmi vous accepteraient encore de travailler après ce que j'ai connu".
Le pacificateur comme l'appellent ses militants est de ceux qui veulent éviter l'effusion de sang à travers des affrontements entre les forces loyalistes et l'armée rwandaise.

La Gazette du Continent.

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