15 ans de prison et une amende de 10.000 mille dollars américains, telle est la sentence prononcée ce lundi 10 juilletn 2023, par le Tribunal de paix de Kinshasa Ngaliema, contre le médecin Jolivet Mukanya. Ce dernier a été reconnu coupable de meurtre, coups et blessures volontaires de 3 membres de sa famille.
Le prévenu Jolivet Mukanya, docteur dans plusieurs hôpitaux dont la clinique le Bon Samaritain, a Binza pompage avait tué à l'aide d'un couteau sa femme, une fille de sa femme et sa belle-sœur. Les faits ont eu lieu aux alentours de minuit. Les images de ce carnage avaient fait le tour des réseaux sociaux, c'était un certain mercredi au mois de novembre 2020.
Selon Langi Junior, le frère cadet de la femme du prévenu Jolivet Mukanya, le vrai mobile ayant conduit à ces meurtres n'est pas connu. D'après un malade de l'hôpital le bon samaritain", depuis un certain temps, "il y avait des tensions entre lui et sa femme" le mari avait engrossé une fille en dehors du foyer. C'était là le nœud de leur litige.
De son côté, l'incriminé Jolivet Mukanya a réfuté ces accusations. Dans son argumentaire, ce médecin affirme avoir été piégé par la grande soeur de sa femme dénommée "Chancele" qui ne voulait pas de leur union. Cette dernière aurait, d'après le prévenu, envoyé des personnes non-autrement identifiées pour s'attaquer à lui. Et l'histoire a mal tourné. Ces criminels, au lieu de s'attaquer au médecin, ont fait le contraire de leur mission. Ils ont tué son épouse au nom de Tanya Langi. Elle est morte 3 heures après dans un centre de santé de proximité, sis non loin du lieu de crime. Il a promis d'aller en appel pour mal jugé.
Selon la partie civile Langi Junior, c'est bel et bien le prévenu Jolivet Mukanya qui est l'auteur des crimes lui infliger. Il a tué en présence des témoins, entre autres la sentinelle, la domestique...
Son acte a défrayé la population de pompage. Il avait réussi à s'échapper et disparu de la nature. C'est après 1 an qu'il a été retrouvé puis arrêté à la prison centrale de Makala.
Il n'a pas été jugé en procédure de flagrance, car il s'était volatilisé de la nature après avoir commis son forfait, il a été retrouvé deux ans plus tard.
Le tribunal, après avoir entendu les argumentaires de toutes les parties au procès, a condamné à 15 ans de prison ferme et à 10.000$ d’amendes.
Selon junior Langi, le frère cadet de la femme du prévenu, depuis un certain temps, "il y avait des tensions entre lui et sa femme".
De son côté, l'incriminé a réfuté ces accusations. Il affirme avoir été piégé par la grande soeur de sa femme qui ne voulait pas de leur union. Cette dernière aurait, d'après le docteur, envoyé des personnes non-autrement identifiées pour s'attaquer à lui, malheureusement l'histoire a mal tourné, ils se sont attaqués à la femme.
Il a, selon des témoignages, il a poignardé 3 membres de sa famille dont sa femme, sa fille adoptives 25 ans sa belle-soeur 30 ans. Une fille et la femme sont décédées, l’une sur place et l’autre quelques heures plus tard à l’hôpital.
Le drame a eu lieu lors d’une dispute dans la maison familiale dans la commune de Ngaliema. Selon les explications d’une amie de la domestique, la jeune fille était décédée sur place. Tout a commencé par une dispute entre le médecin et sa défunte épouse aux environs de minuit. La jeune fille de la femme du pasteur âgé de 25 ans, est venue les surprendre en train de se chamailler au moment où elle était revenue prendre un bain afin d’aller continuer son boulot dans une terrasse qu’elle gère au quartier.
La dispute de ses deux parents n’étant pas violente, cette dernière de 25 ans s’est dirigée directement à la douche sans s’immiscer. Mais quelques minutes plus tard pendant qu’elle se lavait, cette dernière a entendu sa mère crier. Intriguée, la fille est sortie de la douche avec un pagne sur le corps et s’est précipitée au salon pour en savoir plus. Arrivée au salon, elle aurait vu son père, le docteur (celui-ci n’est pas son père biologique ) en train de poignarder sa mère qui se trouvait à terre. Emotionnée, la fille s’est avancée vers le médecin pour l’attraper, mais Jolivet Mukanya, plus fort qu’elle l’aurait enfoncée, le couteau dans la poitrine. Et la fille était tombée par terre et mourut sur place. Ses cris ont attiré la belle-soeur de la femme qui était non loin de là. Cette dernière va subir le même sort que la demi-fille de Jolivet Mukanya en tentant de neutraliser le médecin Jolivet Mukanya. La fille de 25 ans poignardée au dos et la belle-sœur sur la cuisse.
Lors de son procès, le prévenu Jolivet Mukanya ne reconnait pas avoir poignardé sa femme et les autres membres de la famille cités, il ne reconnait pas avoir vu leurs corps déchirés par des coups de couteau, et surtout, il ne reconnait pas avoir utilisé le couteau lui présenté par les OPJ lors du procès et qui serait saisi au lieu du crime.
La Gazette du Continent
