Tripaix/Ngaliema : la succession divise une veuve à sa belle-famille

Tripaix/Ngaliema : la succession divise une veuve à sa belle-famille

Après avoir été jetée dehors un an après la mort de son époux, Marie Luvuezo a saisi le tribunal de paix de Ngaliema pour réclamer sa part de l'héritage.

L'audience publique de cette cause est passée ce mardi 11 juillet 2023. Elle a porté plainte contre sa belle-famille, notamment Jenovic Misenga.

Au cours de cette instance, ses avocats-conseils ont fait savoir que leur cliente Marie Luvuezo et ses enfants ont été rejetés par sa belle famille après la mort de son époux alors que cette dernière est co-héritière dans la succession de son défunt mari. Ils ont été jetés dans la rue, pendant que les membres de famille se partagent tranquillement la succession. Une pauvre veuve chargée d'enfants, dépouillée par les parents de son défunt mari ? Devant ces innombrables scènes, il devenait impérieux de mettre fin à pareille pratique. D'où l'intérêt de cette plainte, ont martelé les avocats de la partie civile.

A la mort de son défunt mari, il s'est posé, habituellement, deux ordres de problèmes, ceux relatifs aux funérailles et ceux concernant la destination des biens laissés par le défunt.

Les mêmes avocats ont martelé que leur cliente et ses enfants bénéficient de la sympathie des amis et des voisins, et de la solidarité de la famille étendue, pour survivre. Elle a été traitée de toute sorte de nom.

Les biens laissés par le défunt, leur destination et leur répartition sont accompagnés des contestations et des conflits qui se sont terminés par des bagarres. Ils se sont passés donc, pas mal de scènes.

Devant ces innombrables scènes, la veuve a saisi le tribunal des céans pour mettre fin à pareille pratique.

En droit civil, la succession désigne l'ensemble de biens qu'une personne laisse à sa mort et que les héritiers récupèrent suivant la loi ou le testament. Mais, dans le cas d'espèce, la famille du défunt n'a pas tenu compte du testament, ils ont tout récupéré et non même pas pensé aux enfants. Les enfants et la veuve avaient peur de saisir la justice, car les oncles et tantes avaient promis de les bouffer s'ils osent voir le juge. Mais c'est grâce aux encouragements des avocats qu'ils ont finis par saisir la justice.m, ont indiqué les avocats de la partie civile.

En réplique, les avocats de Jenovic Misenga ont fait savoir que lorsqu’une personne décède, ses biens seront transmis à d’autres (ses héritiers). Les frères et sœurs du défunt sont héritiers de la deuxième catégorie, les biens laissés par leur frère leur appartient automatiquement. Selon l'entendement de la partie civile, les frères et sœurs du défunt n'ont pas droit à l'héritage, raison pour laquelle le conflit est né.

Ils ont martelé que la partie civile est une profiteuse, elle cherche à accaparer des enfants pour profiter de l'ensemble de l'héritage. Elle est très maligne, sa belle famille lui avait demandé les enfants, elle ne veut pas alors que les enfants sont déjà en mesure de vivre loin de leur mère. L'aîné a 15 ans, la deuxième a 12 ans et le troisième enfant a 8 ans.

Sur ce, les avocats des cités ont demandé l'irrecevabilité de la présente action pour défaut d'intérêt.

Ils ont demandé l'action reconventionnelle de 20.000 dollars pour action vexatoire et téméraire.

Le ministère public a demandé la communication des pièces aux parties au procès pour donner son avis écrit dans le délai de 48 heures.

Le tribunal a pris en délibéré cette cause pour un jugement à intervenir dans le délai légal

 

MK

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