Le Procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde Mambu, a interdit le 8 janvier 2024 les quatre-vingt-deux candidats députés nationaux et provinciaux invalidés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de quitter le territoire national. La décision a été rendue publique à travers une correspondance destinée à la Direction générale des migrations (DGM).
Dans le même sens, une correspondance à caractère « confidentiel » a été adressée à la CENI. Dans ce document, il est fait mention de la sollicitation de la transmission de tous « les rapports ayant prévalu à l’invalidation desdits candidats ».
L’objectif, pour la Cour de cassation, est de permettre au ministère public « d’entreprendre les investigations sur les faits répressifs qui découleraient de ces rapports ».
C’est depuis le vendredi 5 janvier 2024 que la CENI a annoncé l’annulation de quatre-vingt-deux (82) candidats sur l’ensemble du pays. D’après la CENI, ces candidats étaient impliqués dans la fraude, la corruption, la détention illégale des dispositifs électroniques de vote, le vandalisme des matériels électoraux et l’intimidation des agents électoraux. Parmi les candidats invalidés par la CENI figurent notamment des membres du gouvernement, sénateurs, députés, gouverneurs et vice-gouverneurs.
La Gazette du Continent
