Lors d’une réunion d’urgence le mardi 3 décembre 2024, le ministre d'État, ministre de la Justice, Constant Mutamba, a annoncé des mesures drastiques pour lutter contre le phénomène des « Kulunas », ces bandits urbains qui sèment « la mort et la désolation » dans le pays.
Selon lui, l’exécution de la peine de mort sera mise en œuvre.
« Les Kuluna continuent de semer la mort et la désolation dans la capitale ainsi que dans d’autres villes du pays. Ils endeuillent des familles. En exécution des instructions de la haute hiérarchie, nous avons mis en place une commission de lutte contre le banditisme urbain. À partir de ce mercredi, la commission va organiser des procès en flagrance contre tous les Kulunas, afin de les condamner pour terrorisme et de les punir par la peine de mort », a-t-il déclaré.
Composée de hauts magistrats civils et militaires ainsi que du commissariat provincial de la police, cette commission a débuté depuis la semaine dernière, l’exécution de la peine de mort et le transfèrement des Kuluna condamnés dans les prisons hautement sécurisées comme celle d’Angenga. En outre, le ministre d’État, ministre de la Justice annonce le bouclage des rues et des quartiers par les services spécialisés pour traquer les bandits qui « continuent de semer la mort et la désolation dans la capitale ainsi que dans d’autres villes du pays. Ils endeuillent des familles entières ».
« Des bouclages seront organisés dans des quartiers et rues. Nous allons procéder à l’exécution de la peine de mort », a-t-il conclu, durcissant drastiquement la lutte contre ce fléau qui frappe durement la population.
Le phénomène Kuluna devient de plus en plus fréquent à Kinshasa. A l'approche des festivités de fin d'année, la population vit dans la peur.
La Gazette du Continent.