Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi a procédé le samedi 16 novembre 2024 à la clôture des états généraux de la Justice dont il avait ouvert les travaux le 6 novembre 2024.
Dans son allocution, le chef de l'État a indiqué que tout celui qui trahira les engagements de la justice sera jugé.
"L’histoire jugera sévèrement ceux qui trahiront ces engagements de la Justice au service du peuple ", a déclaré le chef de l’État. Félix-Antoine Tshisekedi a notamment appelé à une justice qui protège les droits de tous, à la révision des cadres législatifs sur la justice, à la formation continue pour les magistrats, à la lutte acharnée contre la corruption et aux décisions de justice rendues dans les délais légaux ».
Parmi les décisions prises, le rapporteur des travaux, Me Aimé Kilolo, a cité la création d’une conférence des procureurs, la protection des avocats, un statut particulier pour les greffiers, la réforme de la justice militaire, l’adoption de la double nationalité sous certaines conditions et l’adoption d’une loi de compétence universelle pour poursuivre tous ceux qui commettent des crimes contre la RDC.
Pour sa part, le ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba, initiateur de ces travaux a présenté quelques options pour repenser le système judiciaire congolais évoquant la révocation des magistrats et greffiers véreux, la radiation à vie des avocats coupables de graves fautes professionnelles et le remplacement du Conseil supérieur de la magistrature par le celui de la Justice.
3.500 délégués puisés dans tous les secteurs de la vie nationale ont pris part à ces assises organisées sous le thème : « Pourquoi la justice congolaise est-elle qualifiée de malade ? Quelle thérapie face à cette maladie ? ».
la Gazette du Continent.