Le Colonel Magistrat Parfait Mbuta Muntu Ariwande, l'avocat Général militaire près la Cour militaire de Kinshasa/Gombe et Officier du Ministère Public près la Haute Cour Militaire a lancé le 5 février 2025 un mandat d'arrêt international contre le coordonnateur du mouvement terroriste M23, Corneille Nangaa Yebeluo.
L'ex-president de la CENI est originaire du village de Bogboya dans le Territoire de Wamba, province du Haut-Uele en République Démocratique. Il est licencié en Sciences Economiques de l'Université de Kinshasa (UNIKIN).
Il a exercé comme président de la Commission Electorale Indépendante, « CENI » et a pris la tête de la direction du Mouvement politico-militaire dénommé Alliance Fleuve Congo (AFC).
L'auditorat général des Forces armées de la République Démocratique du Congo "Fardc" le considère actuellement en fuite.
Faits mis à sa charge
Pour des intérêts égoïstes, en date du 15 novembre 2023, se trouvant à Nairobi, Capitale de la République du Kenya, Corneille Nangaa Yobeluo créa un mouvement politico-militaire dénommé Alliance Fleuve Congo et s'allia à plusieurs groupes armés dont le Mouvement dit du 23 Mars (M23) qui sert de branche armée et sème des massacres dans la province du Nord-Kivu.
Il va se rendre à Kigali au Rwanda pour faire alliance avec les criminels de guerre du M23 et, à cette occasion, il est désigné par les officiels rwandais, Coordonnateur de tous les mouvements rebelles contre le pouvoir légitime de Kinshasa. Grâce au professionnalisme des services de sécurité de la République Démocratique du Congo, plusieurs de ses partisans qui ont pris part auxdites rencontres, seront interpellés et arrêtés à leur retour à Kinshasa.
C'est le cas d'Eric Nkuba Shebando, Nkangya Nyamachobo, Safari Bishori.
Déférés devant la Cour Militaire de Kinshasa-Gombe, puis en appel devant la Haute Cour Militaire, les prévenus susnommés sont passés aux aveux, déclarant avoir été enrôlés dans des hostilités opposant les Forces Armées de la République Démocratique (FARDC) au Mouvement M23 appuyé par le Rwanda et les mercenaires de diverses nationalités, n'avoir pas pris toutes les mesures nécessaires et raisonnables en son pouvoir pour empêcher ou réprimer les actes de tortures infligés au Directeur de l'EP Busoro, commis par les hommes sous son autorité ou son contrôle effectif : par ces motifs, "mandons et ordonnons que Corneille Nangaa Yobeluo soit arrété en tous lieux qu'il se trouve et conduit sur le territoire de la République Démocratique du Congo sous bonne garde et remis aux autorités compétentes".
La Gazette du Continent.