Marien N’Gouabi, 47 ans après, les circonstances réelles de sa mort n’ont toujours pas été élucidées

Marien N’Gouabi, 47 ans après, les circonstances réelles de sa mort n’ont toujours pas été élucidées

Le président du Congo Marien N'Gouabi, a trouvé la mort au combat, l’arme à la main, le vendredi 18 mars 1977 à 14h30.

Le commandant Marien N’Gouabi est né le 31 décembre 1938 à Ombélé (Nord) dans une famille très modeste. Il a laissé à ses compatriotes l’image d’un président aux goûts simples et à la modestie exemplaire. 

Il est le seul chef d’État en exercice au monde à s’être inscrit à l’université (au début des années 1970) pour préparer un diplôme de physique, en s’y rendant comme n’importe quel étudiant.

Marxiste-léniniste convaincu, révolutionnaire, militaire, formé à l’École militaire préparatoire de Strasbourg, d’où il sort parachutiste, puis à Saint-Cyr Coëtquidan, Marien N’Gouabi rêvait de voir triompher le socialisme scientifique dans son pays (Tout pour le peuple, rien que pour le peuple).

Son assassinat demeure mystérieux et non élucidé jusqu’aujourd’hui, un jour, peut-être, certaines langues qui en savent un peu plus sur ce qui s’est réellement passé le 18 mars 1977 se délieront.

Le procès des auteurs et complices de l'attentat qui, le 18 mars 1977, coûta la vie au président congolais Marien N'Gouabi s’est tenu le 3 janvier à Brazzaville. Une cour martiale, réunie aussitôt après l'assassinat, avait, par un jugement expéditif, condamné l'homme présenté comme le " cerveau " du complot, M. Alphonse Massembat-Debat, ancien chef de l'État, qui fut passé par les armes le 24 mars, en même temps que deux membres de la garde présidentielle, dont le caporal-chef Ontsou, convaincu d'avoir tué le président Ngouabi . M. Pascal Lissouba, ancien premier ministre et ancien président de la République, a été condamné à une peine de travaux forcés à perpétuité, il est sorti deux ans après.

Quel a été le rôle de l’actuel président Dénis Sassou-Nguesso ? En larmes, c’est lui qui lit l’oraison funèbre.

Il y a eu des noms qui ont marqué l’imaginaire collectif des congolais : le procureur général Jacques Okoko et le capitaine Barthélemy Kikadidi, condamné par contumace, retrouvé mort quelques jours après.

 

Jean-Claude Mombong Mass

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