Le 29 octobre 1665, le roi du Kongo, Antonio 1er, est victime d'une attaque des Portugais à Ambuila. Ses troupes sont défaites et lui-même est décapité. C'est le début de la fin pour le royaume de Kongo (ancêtre de l'actuel Congo, RDC), premier royaume chrétien de l’Afrique centrale.
Il était le symbole du nationalisme Kongo et le défenseur de son indépendance.
Le roi Antonio faisait partie de la dynastie Nlaza Kanda. Il avait succédé à son père, le roi Garcia qui avait écarté du trône son aîné, Dom Alfonso.
Nvita a Nkanga de son vrai nom est né le 23 janvier 1637 à Mbanza-Kongo.
Le roi du Portugal Alphonse VI avait donné l'ordre le 22 décembre 1663 à ses troupes de prendre le contrôle des mines de cuivre du Kongo, d'exploiter les gisements et d'envoyer le minerai par bateaux à Lisbonne. Le roi Antonio refuse et proclame qu'il n'est redevable d'aucune façon au roi du Portugal.
L'affrontement a eu lieu le 29 octobre 1665 lors de bataille d'Ambuila. Un combattant portugais avait identifié le roi et décapita immédiatement puis planta sa tête sur une lance.
Le roi Antoine 1er était très impérieux, il avait fait exécuter pour adultère sa première épouse et l'amant de cette dernière, ce qui lui était reproché par les capucins de la Mission.
Le Royaume du Kongo était un empire de l'Afrique centrale , situé dans des territoires du Nord de l'Angola, de Cabinda, de la république du Congo, de l'extrémité occidentale de la république démocratique du Congo et d'une partie du Gabon. À son apogée, il s'étendait de l'océan Atlantique jusqu'à l'ouest de la rivière Kwango.
Tous les rois du royaume Kongo furent du clan Nlaza ou Makaba ( Kembukusa ne Nlaza, Ndongala ne Lewa, Kinkela Vika Nsi, Seki Thomas, Makaba, Maître Ndudi Ndudi)
Jean-Claude Mombong
