26 juillet 1847, le Liberia devient le premier état africain indépendant

26 juillet 1847, le Liberia devient le premier état africain indépendant

Le 26 juillet 1847, le Libéria devient le premier État africain officiellement reconnu par les puissances occidentales. Il est au XIXe siècle le seul État indépendant d'Afrique noire à l'exception de l'Éthiopie.

C’est à partir de 1842 que quelques milliers d’esclaves originaires des États-Unis organisent leur retour sur le sol de leurs ancêtres.

Confronté au problème noir, le président James Monroe prône le retour des esclaves en Afrique. C’est la doctrine Monroe (L’Amérique aux Américains). Ces esclaves noirs affranchis s’installent en Afrique, sur le golfe de Guinée, en bordure de l'actuelle Côte-d'Ivoire.

Ils baptisent Libéria leur nouveau pays. Son drapeau est calqué sur celui des États-Unis, avec une seule étoile. La capitale sera baptisée Monrovia en l'honneur du président Monroe.

Les anciens esclaves eux-mêmes reproduisent les comportements de leurs anciens maîtres, jusque dans leur habillement et leur logement, les descendants d’esclaves dominent les autochtones indigènes ; derrière cette indépendance, la réalité est autre, les Afro-Américains exploitent l’écrasante majorité d'indigènes pour le plus grand profit de quelques multinationales.

Joseph Jenkins Roberts, né le 15 mars 1809 à Norfolk et mort le 24 février 1876 à Monrovia, fut le premier président du Liberia. Un marchand afro-américain qui émigra au Liberia en 1829.


Joseph Jenkins Roberts, premier président du Liberia

Né libre aux États-Unis, Roberts émigre jeune homme avec sa famille dans la jeune colonie ouest-africaine. L'aéroport international Roberts de Monrovia porte son nom.

Cette situation prend fin avec le massacre du président William Tolbert et de ses ministres sur la plage de Monrovia, la capitale, le 4 décembre 1980.

Le sergent Samuel Doe, n’appartenait pas à l'élite d'origine américaine. Mais il s'ensuit une épouvantable guerre civile qui l'oppose à un autre seigneur de la guerre, Charles Taylor.

 

Jean-Claude Mombong

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