Retiré de la scène politique depuis plusieurs années, Joseph Kabila Kabange est resté silencieux malgré la situation sécuritaire préoccupante en République Démocratique du Congo (RDC).
Ses proches croient toujours à son retour au pouvoir d’ici 2028.
Ferdinand Kambere, secrétaire permanent adjoint du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), a dans une interview sur Top Congo FM, affirmé qu’aucun article de la Constitution n’empêche l’ancien chef de l’État de postuler à la présidentielle de 2028.
En réaction, Jean Thierry Monsenepwo, cadre de l'Union sacrée, estime que cette démarche des anciens dignitaires est carrément hypothétique."Qu’il se contente du Sénat. Après 18 ans du vide, il pourrait mieux servir le pays peut-être étant que Sénateur", a-t-il déclaré lors d'un conférence de presse organisée le jeudi 16 janvier 2025 à Kinshasa.
Alors qu’un groupe d’opposants dont l'ancien président Joseph Kabila forment en dehors du pays un bloc contre le pouvoir en place, Jean Thierry Monsenepwo rappelle un maxime du héro national Patrice-Emery Lumumba : “l’histoire du Congo ne s’écrira jamais à l’étranger. Elle s’écrira ici au Congo, par et pour le peuple congolais”.
Joseph Kabila, chef de la plateforme politique Front Commun pour le Congo (FCC) pourrait dans les prochains jours rencontrer Martin Fayulu, leader de la coalition Lamuka et candidat malheureux, deux fois de suite, aux élections présidentielles. Il a déjà eu un tête-à-tête avec Moïse Katumbi et André-Claudel Lubaya à l’extérieur du pays. Ce groupe d’opposants dénonce la mauvaise gouvernance du président Félix-Antoine Tshisekedi mais aussi ses ambitions de changer la Constitution du pays.
La Gazette du Continent.