Lors d’une interview accordée à nos confrères de France 24, l'ancien président de la Commission Electorale Nationale, Indépendante (CENI), Corneille Naanga, depuis son exil en Belgique, révèle les menaces qui pèsent sur sa vie et explique les raisons pour lesquelles il est contraint de vivre en exil.
L’ancien président de la centrale électorale affirme que le fait de connaître un peu plus sur des affaires de l’Etat et sa participation dans le processus électoral lui ont valu des menaces et tentatives de nuire à son intégrité physique.
Corneille Naanga continue de s'en prendre au pouvoir de Félix-Antoine Tshisekedi en confirmant l'existence d'un accord, mieux un arrangement politique qui a vu l'avènement au pouvoir de l'actuel chef de l'État.
''Ici, il n'est plus question de savoir qui a gagné les élections de 2018. Dans les jours qui viennent, nous allons rendre public l’accord. Et l’accord a pour objet le partage de pouvoir (…). Je confirme que l’accord a été signé devant témoins. Témoins militaires, témoins politiques et qu’après l’accord a été validé et certifié par trois chefs d’État '', a réexpliqué Corneille Nangaa sur France 24.
Ayant été le président de la CENI qui a programmé les résultats des élections de 2018, Corneille Naanga a continué de faire croire au monde que tout s'est passé à l'africaine lors de ces élections en République Démocratique du Congo pour obtenir une alternance pacifique.
Malgré les menaces qu’il dit subir de la part de l’actuel régime, Corneille Naanga souligne qu’il n’abandonnera pas son engagement envers la République Démocratique du Congo. Il se dit déterminé à jouer un rôle dans la préservation de la stabilité et de la démocratie.
Une polémique qui s'invite donc dans le débat public à deux mois des élections générales.
Cephas Kabamba