Le coup d’envoi officiel de la campagne présidentielle en RDC et les 30 jours pour convaincre viennent de commencer.
Plus de 40 millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour désigner leurs représentants et le nouveau président de la République, ce 20 décembre 2023.
Une vingtaine de candidats visent la magistrature suprême, mais qui sont les principaux candidats à la présidentielle ? Les jeux des alliances ont déjà commencé, que sont les vrais défis , les enjeux, les attentes et les urgences de la part de la population ?
Certains ralliements sont actés pour Moïse Katumbi - Franck Diongo, Seth Kikuni et l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon se sont retirés de la course en portant leur soutien à l’homme d’affaires et ancien gouverneur du Katanga -, l’ancien candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2018 Martin Fayulu fait cavalier seul, le prix Nobel de la paix Denis Mukwege peine à imprimer sa marque, le président-candidat Félix Antoine Tshisekedi défend son quinquennat et part favori avec un bilan porté par des réformes sociales et économiques telles la gratuité de l’enseignement et la couverture médicale universelle.
Certains candidats peu connus du grand public sont dans la course, parmi eux se trouve Tony Cassius Bolamba qui récuse le terme « des petits candidats ».
Mais qui est vraiment Tony Cassius Bolamba ?
L’image du candidat proche de la population s’est dessinée lorsqu’il était gouverneur à Mbandaka.
La démocratie nécessite des citoyens, Tony Cassius Bolamba est pour une éducation d’excellence qui forme des citoyens.
Très avancé dans la mise en œuvre des sujets majeurs, son programme est axé sur l’amélioration de la vie quotidienne des Congolais.
Dans la recherche et l’affirmation de posture présidentielle, le calme et la maîtrise de soi est quelque chose qui compte, Tony Cassius Bolamba va présenter son programme devant ses sympathisants qui pour beaucoup voient en lui une stature de président de la République.
Son bilan en tant que gouverneur plaide en sa faveur.
À 50 ans, ce petit-fils d’un des premiers intellectuels et écrivains congolais, Antoine Roger Bolamba est déterminé à changer la RDC, c’est un réformiste hardi, un volcan en perpétuelle éruption. Il apostrophe, il s’emporte, il dénonce, il s’indigne, il crache feu et flammes lorsque les droits des citoyens sont bafoués.
Les habitants de Mbandaka l’avaient plébiscité, car ils les défendaient, il s’était aliéné les autorités politiques même du gouvernement central à qui il ne pouvait pas s’empêcher de dire leurs quatre vérités.
Il promet une gestion transparente qui sera axée sur l’austérité et la réduction du train de vie de l’État.
L’ensemble des principes sur lesquels Tony Cassius Bolamba fonde sa démarche politique reste son amour pour la RDC, la défense des valeurs et la probité. L’enjeu est de bâtir la RDC de nos enfants, de lutter contre les inégalités. L’école sera une priorité, jure-t-il, pour que la méritocratie républicaine redevienne une promesse pour chacun de nos compatriotes.
Jean-Claude Mombong
