Le président du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) et président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta Badibanga a déposé le jeudi 5 septembre 2024 les prévisions budgétaires du pouvoir judiciaire à la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka.
"Ne nous mettez pas dans une approche de confrontation. Nous sommes dans une approche d'observer comment est-ce que tous ensemble nous pouvons faire avancer la chose publique... La solution pour la bonne marche de notre pays va passer par la collaboration et la main dans la main de toutes les institutions. Et en cela nous allons réussir à faire rayonner la vision du magistrat suprême, le chef de l'État".
C'est le président du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), Dieudonné Kamuleta. La presse a usé d'un langage qui n'est pas celui du CSM, a-t-il fait comprendre concernant la polémique née de la tentative d'évasion à la Prison Centrale de Makala. "Évidemment, nous avons parlé également de ce qui s'est passé. Nous avons juste laissé le procès-verbal de la réunion de la veille du CSM.
Outre l'actualité brûlante, Judith Suminwa et Dieudonné Kamuleta ont évoqué sur le budget du troisième pouvoir. "Nous avons amené les prévisions budgétaires du pouvoir judiciaire que nous venons de remettre à la Première ministre, comme la loi l'exige", a confié le président du CSM qui a indiqué que "le pouvoir judiciaire doit rester de façon permanente en contact avec les autres pouvoirs dans le cadre de la collaboration utile et nécessaire entre les institutions".
"Nous ne voyons aucune institution congolaise qui n'est pas concernée par la bonne marche de notre pays". Le président du CSM a insisté sur la collaboration des institutions, socle, selon lui, de la résilience de la Nation congolaise. "Il n'y a pas de solution-miracle ou individuelle". Les desiderata du pouvoir judiciaire exposés à la Première ministre ne sont guère des obligations. "Il y a tout un processus. C'est au finish que nous saurons ce qui a été retenu. Nous, nous sommes légalistes. Ce n'est pas ce que nous proposons qui importe, mais ce que nous aurons en définitive. C'est ce que nous allons faire connaître". Toutefois, le président du CSM demeure optimiste sur l'avenir.
"Nous sommes décidés à faire en sorte que notre République en sorte gagnante". A son avis, aucune institution complexe qui n'est pas concernée par la bonne marche du pays.
La Gazette du Continent