Le ministre de la Communication et Médias, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe et le vice-premier ministre en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau Ebua Kolokola Monga Libana, ont animé un briefing presse axé sur le dialogue social dans le secteur public en République Démocratique du Congo (RDC).
Cette rencontre visait à faire le point sur les réformes majeures en cours pour moderniser l’administration publique et améliorer les conditions des fonctionnaires de l’État.
Dans ses mots introductifs, le vice-premier ministre, ministre de la Fonction publique a fait savoir à la presse que 171.000 nouveaux fonctionnaires ont été mécanisés depuis sa nomination à la tête de ce ministère, avant de vanter d'autres efforts consentis pour améliorer les conditions de ces derniers.
"Notre objectif est de doter notre administration publique d'une efficacité qui permette aux Congolais de se réconcilier avec le service public », a-t-il déclaré avec conviction.
Le VPM a également mis un accent particulier sur les réalisations dans le secteur de la santé, où plusieurs agents publics ont été mécanisés.
"Dans le secteur de la Santé, 34.851 agents ont été alignés à la prime de risque ; 15.000 agents ont été payés. Il y a eu réajustement de la rémunération de 5.177 médecins promus en grades par le chef de l'État pour la paie du mois d'octobre 2024. De plus, la régularisation de la situation salariale de 91.117 agents de santé a été effectuée".
Le vice-premier ministre a également insisté sur la nécessité d'un dialogue social constructif pour garantir la paix sociale dans le pays. "Je crois que les Congolais sont conscients des efforts que nous déployons pour améliorer les conditions salariales des fonctionnaires de l'État. Il faut d'abord redresser la situation globale pour pouvoir envisager des améliorations", a-t-il ajouté.
Des mesures concrètes pour un service public efficace
Parmi les initiatives annoncées, le Vice-premier ministre a indiqué que près de 10.000 fonctionnaires devraient être mis à la retraite d’ici fin 2024, avec une amélioration des conditions de retraite. « Que ce soit pour le recrutement, la paie ou la retraite, tous les mécanismes sont mis en place pour parvenir à un service public mécanisé et efficace à travers l’ensemble du territoire national », a-t-il ajouté.
Cette vague de réformes vise à instaurer une transparence accrue dans la gestion des ressources humaines et à optimiser la distribution des richesses de l’État, un objectif qui pourrait nécessiter une révision des paramètres constitutionnels pour mieux redistribuer ces richesses.
La Gazette du Continent.