Un nouvel épisode de violence basée sur le genre a été signalé dans un camp de déplacés de Nyiragongo. Lundi 17 novembre 2024, une femme a été violemment battue par son conjoint lors d’une dispute au sujet d’un jeton de rationnement.
Cet alerte est de Thierry Gasisiro, secrétaire technique de la société civile de Nyiragongo qui a dénoncé cette agression, soulignant que les femmes et les enfants restent les plus vulnérables dans les camps. Ces espaces censés offrir un refuge deviennent parfois des lieux de multiples violences.
Ce drame met en lumière un problème récurrent dans les camps de déplacés, où la précarité exacerbe les tensions et les conflits familiaux. Les associations locales appellent à des mesures urgentes pour lutter contre ce fléau.
Les responsables de la société civile réclament une meilleure surveillance et des initiatives spécifiques pour protéger les femmes et sensibiliser les hommes à rejeter les comportements violents. Une justice exemplaire est également demandée pour dissuader de tels actes.
Cette situation s’inscrit dans un contexte de crise humanitaire prolongée, où les ressources limitées et l’absence de soutien psychologique aggravent les conditions de vie des déplacés.
Les organisations humanitaires opérant dans ces camps appellent à renforcer les efforts pour lutter contre les violences basées sur le genre et pour offrir des services d’assistance aux victimes.
Magloire Mutulwa