Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Augustin Kabuya, a répondu au camp du candidat à la présidentielle, Denis Mukwege, qui souvent attaque le parti présidentiel et le régime en place surtout dans une interview que le Dr Denis Mukwege a accordée à Jeune Afrique déclarant que le pouvoir actuel de Félix-Antoine Tshisekedi serait transféré au président du Sénat en cas de glissement des élections générales prévues en décembre 2023.
D'après Augustin Kabuya, seules les élections du 20 décembre 2023 permettront de départager son camp des autres politiciens du pays taclant le Camp Mukwege qui n'a pas de base et vient à peine d’embrasser la vie politique.
« Nous attendons la tenue des élections le 20 décembre 2023 pour être départagés avec des gens sans base qui viennent à peine d’embrasser la vie politique et ceux qui brandissent leurs “partis ligablo” pour rivaliser avec l’UDPS qui est, pourtant, une grande machine politique », a déclaré Kabuya en réponse au gynécologue de Bukavu.
Dénis Mukwege a invoqué la Constitution congolaise pour étayer son argumentation en affirmant qu’elle exigeait une application stricte.
Cependant, cette confrontation souligne également l’importance de respecter les principes démocratiques et de garantir des élections libres et équitables, conformément à la volonté du peuple congolais.
Avant les scrutins prévus dans quelques semaines seulement, les candidats commencent à évoquer les textes de la Constitution pour que ces élections soient organisées conformément au calendrier et à la Constitution.
La Gazette du Continent