Joseph Kabila a rencontré Claudel Lubaya à Addis-Abeba pour renforcer l'opposition congolaise

Joseph Kabila a rencontré Claudel Lubaya à Addis-Abeba pour renforcer l'opposition congolaise

L’ancien président Joseph Kabila et André-Claudel Lubaya, député national honoraire, actuellement en exil, se sont rencontrés à Addis-Abeba, en Éthiopie.

Selon le communiqué final parvenu à notre rédaction, les deux parties ont critiqué d'une même voix la présidence de Félix-Antoine Tshisekedi, qu'elles qualifient « la dictature ». Joseph Kabila et André-Claudel Lubaya "résolus d'unir leurs efforts et de rassembler les forces vives de la nation”.
« Au regard de la volonté manifeste du président sortant, Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi, de torpiller l’élan démocratique de notre pays par la réinstauration de la dictature, nous nous sommes résolus d’unir nos efforts et de rassembler les forces vives de la nation afin de défendre le pacte républicain et sauvegarder ainsi les acquis de notre jeune démocratie, héritage d’un processus laborieux empreint de nombreux sacrifices », ont-ils déclaré.
Ils critiquent la gestion de la sécurité, jugée inefficace et désordonnée, et soulignent que le pouvoir privilégie les forces étrangères au détriment de l'armée nationale. Pour eux, “la gestion de la crise sécuritaire dans l'Est de la République Démocratique du Congo manque de lisibilité et d'efficacité”.
S’agissant particulièrement de la situation sécuritaire, il y a lieu de relever que sa gestion manque de lisibilité et d’efficacité. Les limites de cette gestion sont évidentes tant sur les plans militaire, politique, diplomatique que sur l'approche globale. Les choix et décisions hasardeux, les tâtonnements et les essai-erreurs sont à la base de l’impasse actuelle. Le pouvoir en place porte davantage son choix sur les forces étrangères, les milices et mercenaires au détriment de nos forces armées. Or, comme par le passé, l’expérience a montré qu’organisées, soutenues et dotées des moyens conséquents, les FARDC sont à même de défendre l’intégrité de notre territoire face aux menaces d’où qu’elles viennent", ont-ils fait savoir.
Quelques jours plus tôt, l'ancien président de la République avait échangé avec Moïse Katumbi pour renouveler leur opposition commune aux réformes constitutionnelles initiées par le président Félix-Antoine Tshisekedi. Cette position avait déjà été défendue en novembre 2024 à Kinshasa, lors d’un rassemblement des principales forces de l’opposition, réunissant le FCC, Lamuka et Ensemble pour la République. Ces différentes rencontres marquent une étape importante dans les efforts d’unification des forces d’opposition.

La Gazette du Continent.

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