La fronde anti-Kabuya gronde à l'UDPS et s'exporte en Europe.
La Fédération de BELUX (Belgique, Luxembourg), ainsi que des cadres en France, Allemagne, et Hollande, ont retiré leur confiance et se sont désolidarisés d'Augustin Kabuya.
Des cadres du parti présidentiel mènent la bataille contre la ligne portée par l'actuel secrétaire général Augustin Kabuya.
Ils l'accusent d’abus, de corruption, de « gestion solitaire et personnalisée du parti » ou encore de « clientélisme ». Il est également reproché à Augustin Kabuya des « sorties médiatiques inopportunes, hasardeuses et non concertées » et son « absence de vision ».
Cette crise fait office de révélateur des rapports de force au sein du parti, et aussi, par ricochet, fait émerger des visages qui incarnent aujourd’hui la contestation de la ligne portée par Augustin Kabuya.
À la tête des frondeurs se trouvent l'ancien ministre de la Santé Eteni Longondo et Gecko Beya.
Qui pour remplacer Augustin Kabuya ?
L'UDPS n'a pas de dauphin naturel, mais trop de prétendants.
Au sein du parti, l’après-Kabuya agite déjà bien des appétits. Une forme de course larvée a même déjà commencé.
Ce ne sont pas les prétendants qui manquent, et en coulisses, la course est déjà lancée.
Jean-Claude Mass Mombong