Le président américain, Joe Biden, a dans son allocution lors de la 89ème Assemblée générale de l'ONU au perchoir de la tribune des Nations Unies qui s'est ouverte à New-York le mercredi 25 Septembre 2024 donné la liste des Etats secoués par des crises sécuritaires dans le monde, évoquant ainsi des Nations confrontées à de terribles conflits et la nécessité pour l'humanité d'y apporter des solutions.
Dans sa liste, le président américain n'a pas cité la RDC pour la guerre qui sévit à l'Est mentionnant seulement la crise dans la bande de Gaza suite à la sempiternelle guerre israélo-palestinienne qui a causé de nombreux morts et une crise humanitaire sans précédent.
Il a également évoqué la guerre entre l'Ukraine et la Russie et a prophétisé l'échec de Moscou fasse à Kiev mais insiste sur l'impérieuse urgence d'appuyer le régime Zelensky et en Afrique, Joe Biden a particulièrement cité le Soudan.
"Le monde est déchiré. La crise humanitaire est grave à Gaza. Nous encourageons les démarches de l'Égypte pour une bonne suite dans la guerre Israélo-palestinienne. En Ukraine, au Soudan et à Gaza, je sais qu'il y a la guerre. Je sais que la suite sera bonne. Nous soutenons l'Ukraine. La guerre de Poutine ne fonctionne pas", a-t-il déclaré.
Cette omission de la RDC dans cette liste inquiète les Congolais regrettant comment le président américain a pu oublier ce pays africain le plus touché par des conflits armés depuis 30 ans, avec plus de 15 millions de morts.
Ceci prouve que la République Démocratique du Congo ne semble toujours pas être au centre des débats au sein de la Communauté internationale. Or, selon plusieurs observateurs, ce qui se passe en République Démocratique du Congo suite à la guerre d'agression imposée par le Rwanda via le M23/AFC ou encore des massacres cruels des ADF et des CODECO dans le Nord-Kivu et en Ituri, dépasse tout attendement humain.
Cet oubli de la RDC témoigne que les Nations Unies et les organisations internationales demeurent amorphes sur le dossier de la crise humanitaire liée au conflit, avec plus de 3 millions de déplacés abandonnés dans leurs camps de fortune, sans soins de santé, ni nourritures, sans eau ni couvertures.
La Gazette du Continent