L'on peut mentir les hommes mais pas l'histoire.
Le pays de Paul Kagame récolte les fruits de ses atrocités perpétrées en République Démocratique du Congo depuis 30 ans.
Après l'Union européenne, le mardi 25 février 2025, le gouvernement britannique est passé à la vitesse supérieure et sanctionne son protégé. Le Royaume-Uni a exprimé sa "profonde préoccupation" face à l’escalade du conflit dans l’est de la République Démocratique du Congo, dénonçant les récentes offensives du M23 et de l'armée rwandaise (RDF) comme une "violation inacceptable de la souveraineté et de l'intégrité territoriale" du pays.
Face à l’intensification du conflit et à l’implication du Rwanda, le Royaume-Uni annonce une série de mesures de rétorsion à l’égard de Kigali. Dans un communiqué publié le 25 février 2025, le Rwanda regrette ces décisions.
"Les mesures punitives annoncées aujourd'hui par le gouvernement britannique en réponse au conflit à l'est de la RDC, où le Royaume-Uni a désormais clairement choisi un camp, sont regrettables. Il est déraisonnable d'attendre du Rwanda qu'il compromette sa sécurité nationale et la sûreté de ses citoyens. Ces mesures n'apportent aucune aide à la République Démocratique du Congo et ne contribuent en rien à l'obtention d'une solution politique durable au conflit dans l'est du pays. Le gouvernement de la RDC a bien plus de comptes à rendre que toute autre partie impliquée, tant à l'intérieur du pays que dans la région, mais il échappe à toute responsabilité pour des violations pourtant évidentes aux yeux de tous. Ne pas tenir systématiquement le gouvernement congolais responsable des attaques répétées contre ses propres citoyens, y compris les bombardements indiscriminés en cours sur les villages Banyamulenge au Sud-Kivu, l'encourage à persister dans une approche militaire, prolongeant ainsi le conflit et les souffrances des civils », souligne le communiqué.
Et d’ajouter que « le Rwanda continuera d'exiger des garanties de sécurité, que ni la RDC ni la communauté internationale n'ont jusqu'à présent été disposées ou capables de fournir. Cette situation perpétuelle d'instabilité semble profiter, directement ou indirectement, à plusieurs acteurs liés au conflit. Le Rwanda reste pleinement engagé à travailler avec les États partenaires dans le cadre du processus de médiation en cours, mené par l'Afrique, et appelle la communauté internationale à soutenir cet effort, qui constitue la seule voie crédible vers une solution négociée ».
Lui qui n'a jamais accepté de dialoguer avec les FDLR, pourquoi prend-t-il défense d'un groupe qui ne constitue pas un danger pour sa sécurité.
Depuis 1994, le Rwanda n'a jamais été la cible des attaques des FDLR dont il prétend combattre sur le sol congolais. Fort malheureusement mais que sa présence sur le sol congolais est connue pour pillage et vol des richesses et minerais se trouvant dans cette partie avec la complicité des multinationales et des groupes armés congolais. Pris au piège, Paul Kagame se voit traquer diplomatiquement.
La Gazette du Continent.