Le commissaire divisionnaire adjoint de la police nationale congolaise (PNC) de la ville de Kinshasa, la capitale congolaise, Blaise Kilimbalimba, a été réhabilité de ses fonctions de commissaire provincial de la police nationale congolaise de la ville de Kinshasa après sa suspension intervenue le 31 août pour avoir procédé à l'expulsion illégale d’un diplomate français de sa résidence les incidents survenus à la résidence Kamul sur l'avenue Uvira dans la commune de la Gombe.
C'est le vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, qui a levé cette suspension à travers un communiqué rendu public le dimanche 6 octobre 2024. Le coordonnateur adjoint du réseau pour la réforme du système de sécurité et de justice, Clovis Kadda, déclarait au lendemain de la suspension du commandant de la police ville de Kinshasa que cette suspension était malvenue pour la simple raison que les autorités compétentes pouvaient gérer les choses autrement quels que soient les griefs qu'on lui reprochait.
Cette expulsion illégale d’un diplomate avait suscité la désapprobation du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, qui a exprimé son mécontentement lors du conseil des ministres du 30 août 2024, soulignant l'importance des relations avec un pays ami et partenaire stratégique.
À l'exception du commissaire divisionnaire adjoint de la PNC à Kinshasa, d'autres acteurs impliqués dans cet incident diplomatique ont également été suspendus, y compris le procureur général près la Cour d’Appel de Kinshasa-Gombe et le commandant de la Légion nationale d’intervention (LENI), Kabeya Tshiani Magnat.
La Gazette du Continent.