Alors que nous ne sommes qu'à la mi-novembre, les Kinois traversent un véritable calvaire dans le domaine de transports en commun tenus par des particuliers à la suite de l'insuffisance des bus de Transco.
Cette société de transports de l'Etat n'est pas en mesure de desservir la ville province de Kinshasa avec plus de 20 millions d'habitants.
Le prix de la course galope chaque jour qui passe au point que la population ne sait plus à quel saint se vouer.
La ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, s’est muée en un véritable épicentre du chaos, embouteillages monstres, infrastructures routières en ruine, indiscipline flagrante des usagers comme des agents de l’ordre, et un système de circulation à sens unique dépourvu de logique.
La population vit une hécatombe au quotidien. Le prix de la course de transport en commun varie d'un coin à un autre. Selon les humeurs et pourtant " nous ne sommes qu’en novembre mais le prix de la course avoisine entre 4.500 et 5.000 Fc. C'est le prix de la course du centre-ville à l'Upn, Delvaux, Kingasani, N'djili, Rond-point Ngaba le jeudi 14 novembre 2024 après la forte pluie qui s'est abattue sur la ville de Kinshasa.
Que nous réserve décembre alors ?
''La prétendue Allemagne d’Afrique s’enfonce dans une métamorphose apocalyptique que ni dirigeants ni les dirigés ne maîtrisent. Ce qui devait incarner un modèle de développement se dissout en un désordre inédit, menaçant de nous engloutir tous. Le nouveau gouverneur n'est pas à la hauteur de gérer et maitriser cette ville. Le petit peuple en souffre au quotidien. Il faut se battre pour arriver au service et le soir à la maison. Pas moins de 10.000 Fc que les Kinois dépensent pour le transport. Voyez comment nos dirigeants se moquent de nous'', s'est interrogé un habitant.
De même, au-delà du prix de transports qui est plus élevé, il est difficile de trouver des bus et taxis-bus aux arrêts de pointe. Le système actuel de circulation a tout perturbé. Certains Kinois préfèrent faire la "ligne 11", et d'autres utilisent les taxis motos, communément appelés wewa.
Devant cette épreuve, le gouvernement provincial ne réagit pas et la population se sent abandonnée à son triste sort et dénonce une certaine complicité des autorités suite à cette situation.
Qui pour sauver Kinshasa et sa population de cet imbroglio dans lequel s'enfonce cette ville qui semble ne pas être gouvernée ?
La Gazette du Continent.