Lundi 29 juillet 2025, très tôt le matin déjà, une grève des chauffeurs des taxi-bus et des bus (les plus courants à Kinshasa) a été observée en pleine capitale de la République Démocratique du Congo. Décrétée par la synergie des associations des chauffeurs, elle est prévue pour 3 jours d'affilés, dans le but de dénoncer les multiples tracasseries de la part des services de l'Etat notamment des agents qualifiés de la police de circulation routière, des agents de la Division urbaine des transports de la ville de Kinshasa, des éléments de "bureau 2", des agents de l'unité de la police Ujana, des éléments de la police de police, des agents en tenue de la police aux brassards verts, rouges, des éléments de la police aux ceintures et casques blancs, des "jeeps" de la police en circulation à travers la ville, des militaires des Forces armées et l'augmentation du carburant dont sont victimes les transporteurs en commun, y compris les conducteurs des motos dans la ville de Kinshasa.
Toutes les grandes artères de la ville de Kinshasa ont été marquées par l'absence générale des moyens de transport en commun les plus courants. Seuls les bus de la société Transco et certains véhicules personnels ont été disponibles dans les arrêts de bus, ainsi que des taxis motos dans quelques coins de la capitale congolaise.
« Aujourd'hui, nous sommes déterminés à réussir la grève. Nous ne nous retrouvons pas à cause du comportement des policiers de diverses unités de la police qui ne cessent de nous tracasser. Dans ce cas, il est difficile de réunir le versement à la fin de la journée », confirme un chauffeur sur l'avenue Manifeste dans la commune de Bumbu.
Dans le district de la Tshangu, des manifestants s'en prennent aux personnels et taxis motos communément appelés Wewa avec de jets de pierres.
Les grévistes ont plaidé pour que les pouvoirs publics suppriment tous les services fictifs qui dérangent les chauffeurs dans la ville de Kinshasa.
La Gazette du Continent
