A la suite aux incidents survenus devant la résidence de l'ancien chef de l'Etat Joseph Kabila, la Police nationale congolaise a lancé dans la nuit du 31 juillet au 1er août 2024 une attaque contre le quartier général du mouvement "Force du Progrès" au quartier Gramalic situé dans la commune de Ngaliema à Kinshasa.
L'opération, débutée tôt le matin, a conduit à l'interpellation du chef de bande connu sous le nom d'Anti Balle ainsi que de 137 membres de sa milice, parmi lesquels 15 femmes, 7 bébés actuellement sous protection et 5 détenus. La police a également saisi une centaine d'armes blanches et un drone défectueux.
Selon plusieurs sources, "même la police avait peur de la force du progrès", indique un témoin, résident dans le quartier.
Le commissaire provincial de la police ville de Kinshasa, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, a déclaré que toutes ces personnes interpellées seront déférées à qui de droit. Cette opération a été menée au profit de la population qui doit continuer à faire confiance à ses autorités qui ne ménagent aucun effort pour lui assurer sa sécurité.
Ce Quartier général de cette milice alliée au parti au pouvoir est à moins d’un kilomètre du Groupement des écoles supérieures militaires (GSM), de l’école de guerre de Kinshasa et à deux kilomètres de la résidence présidentielle (Cité de l’OUA), le mouvement force du progrès régnait en maître, disposait d’un cachot, procédait aux arrestations et coordonnait ses opérations de représailles.
A travers la ville de Kinshasa, ces jeunes commettent de bavures sans jamais être inquiétés par la police.
A certains endroits, ils érigent des barrières, exigeant un paiement à tout taxi qui passe sur ce trajet.
La vente et la prise du chanvre en public est leur mode de vie.
La Gazette du Continent
