Droit de réponse de Didier Kabampele, DG de la FIKIN

Nous avons lu avec attention votre article publié in média en ligne, la Gazette du Continent du 20 juillet 2024 à 13heures 40 Sous le titre : " La Fikin risque de disparaître sous la gestion de Didier Kabampele ".

Nous tenons déjà à vous remercier sur l’intérêt que vous portez sur notre Etablissement, son Comité de Gestion ainsi que sur l’ensemble de son personnel. Cependant, nous pensons qu’il y a beaucoup à redire sur la véracité des faits allégués pour autant que ceux-ci se confondent avec des opinions. Ce qui interroge sérieusement l’objectivité de votre source.

Votre article fait bien évoquer la modernisation de la FIKIN qui s’inscrit dans un plan global de redressement. Sans l’exposer entièrement, ce plan nous impose au préalable des ressources humaines suffisantes, compétentes et efficaces.

Avec la tutelle de notre Etablissement public, nous avons entamé l’exécution de ce plan avec des effectifs bien maîtrisés et avec l’approbation de la même tutelle. Il n’est pas exact de dire que l’augmentation de l’enveloppe de la FIKIN était destinée à la seule augmentation du personnel existant. Pour votre gouverne, les décisions du Conseil des Ministres quand elles concernent les établissments publics, leur sont signifiées par la tutelle et dans le cas d’espèce, notre tutelle ne nous a jamais instruit dans le sens que votre article a allégué.

Si quelques esprits chagrins qui considèrent que la FIKIN devrait rester le ghetto qu’ils ont construit pour y régner sur les ruines qu’ils entretenaient depuis les pillages des années 90, une telle vision ne rencontre pas celle du Chef de l’Etat qui nous a mandaté depuis l’Assemblée Nationale où nous étions pour venir redonner espoir à la FIKIN de notre enfance.

Le processus de sa réhabilitation et de sa modernisation a certes connu du retard mais non imputable à son Directeur Général. Les longues procédures administratives des passations des marchés publics imposent de la patience et du sérieux. La FIKIN s’y soumet et pour cela, elle ne peut être tenue pour responsable des délais qui se prolongeraient. 

C’est la même patience et le même sérieux que le Directeur Général a mis dans le processus de recouvrement des créances dues à l’Etablissement public par des tiers, notamment par l’armée congolaise. Les créances ainsi recouvrées, que les mêmes esprits chagrins rêvaient de dérober à leur seul profit, sont aujourd’hui brandies comme un trophée que le DG leur aurait ravi. Les états financiers faisant foi, cet argent a entièrement servi à la FIKIN, à la grande satisfaction d’agents et cadres délaissés par la gestion passée.

Avoir délogé de l’espace de la FIKIN tous les abris et repères de l’immoralité qui se constituaient de jour comme de nuit pour loger les centenaires de MILVEST, le partenaire choisi par le Gouvernement pour la modernisation de la FIKIN, moyennant paiement de l’espace ainsi occupé, ne peut être assimilé à un bradage du patrimoine de la FIKIN sauf si, la mauvaise foi et l’intention de nuire font bon ménage dans le chef de votre source. Ce qui est manifestement le cas.

Pour le reste, la FIKIN étant un Etablissement public, nous restons ouvert à toute sollicitation aux fins de donner la bonne information à vos lecteurs qui en ont tant besoin.

 

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