Maniema : près de 205 cas de Monkey Pox et 2 décès enregistré en 8 mois

Maniema : près de 205 cas de Monkey Pox et 2 décès enregistré en 8 mois

L’épidémie de Monkey Pox continue à frapper de plein fouet dans la province du Maniema, au regard de nouvelles statistiques rendues publiques par une ONG œuvrant dans cette province. Celle-ci travaille en partenariat avec le ministère de la Santé.

Selon le coordonnateur provincial de l’ONG One Health, Dr Saïdi Akimu, deux personnes sont mortes sur environ 250 cas de Monkey Pox recensés entre janvier et août 2023 au Maniema. Au cours d’un tête-à-tête avec le gouverneur intérimaire de cette province, le Dr Saïdi Akimu lui a fait part de l’évolution de l’épidémie dans la province et de ses conséquences sur la communauté locale.

« Nous avons 42 cas dans la ville de Kindu, 4 cas dans le territoire de Kailo, 3 cas à Pangi et 125 cas à Kibombo qui est l’épicentre de la maladie. Le territoire de Kasongo avec deux cas, le territoire de Lubutu avec 25 cas, celui de Kabambare avec 1 cas et celui de Punia avec 4 cas. Dans tout ça, il y a deux décès », a-t-il expliqué.

Dr Saïdi Akimu a affirmé que la maladie de Monkey Pox sévit déjà dans tous les coins de la province du Maniema. Face à ce tableau sombre, il a sollicité l’implication de l’exécutif provincial et des partenaires.

Il est à souligner qu’en août dernier, l’Union Européenne avait annoncé avoir engagé une aide humanitaire supplémentaire de 350.000 euros pour soutenir la lutte contre l’épidémie de Monkey Pox ou la variole du singe qui s’étend en République Démocratique Congo. La montée des cas de cette pathologie avait amené l’Union européenne à intensifier son soutien à travers le renforcement des capacités de riposte, notamment au moyen de la surveillance, de la sensibilisation des communautés, des diagnostics et du traitement.

Selon des sources scientifiques, la variole du singe autrement appelée Monkey Pox est une maladie qui se transmet à l’homme par contact avec une personne, un animal
ou un objet porteur du virus. Elle peut être contractée par le contact direct avec le sang, les fluides corporels ou les lésions cutanées d’un animal infecté.

La maladie est ainsi nommée parce qu’elle a été détectée chez plusieurs singes dans un laboratoire en 1958. Cependant, la plupart des animaux susceptibles de contracter la maladie et de la transmettre ensuite à l’homme sont des rongeurs tels que les rats géants de Gambie ou les chiens de prairies.

D’après la Coordination Nationale de Lutte contre le Monkey Pox, le meilleur traitement reste la prévention via la vaccination. « Le vaccin de la variole fait partie des meilleurs moyens de prévention contre la maladie. C’est d’ailleurs grâce à lui que la maladie est aujourd'hui éradiquée dans certains pays », avait-elle fait savoir.

 

MK

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