Procès Salomon Kalonda : le prévenu n'est pas en mesure de comparaître pour raison de santé

Procès Salomon Kalonda : le prévenu n'est pas en mesure de comparaître pour raison de santé

Pour la deuxième fois, Salomon Idi Kalonda ne s'est pas présenté à l'audience du 2 novembre 2023 devant la Cour militaire de Kinshasa/Gombe siégeant à la Prison militaire de Ndolo. Selon ses avocats, sa santé qui se détériore au jour le jour ne lui permet pas de participer à l'instruction de son dossier. Le bras droit de Moïse Katumbi est pris en charge en dehors de la prison.

La Cour a ainsi lu la correspondance adressée par le médecin responsable de la clinique pour signifier l’impossibilité d’extraire Salomon Kalonda de l’hôpital en vue de sa comparution.

« Vue l’instabilité de santé de Monsieur Salomon Kalonda, notamment vu le risque d’un accident vasculaire cérébrale hémorragique ou toute autre complication liée à son état de santé, je déconseille son extraction de la clinique. Je ne saurai pas le faire extraire pour ce jeudi 2 novembre 2023 », indique la correspondance de la clinique.

Ainsi, la défense a sollicité une remise de trois mois en vue de permettre une bonne prise en charge de son client.
Une décision de la Cour militaire est attendue le 8 novembre prochain concernant les demandes des parties.

L'audience de ce jour devait permettre au ministère public de répliquer au mémoire unique de la défense qui conteste la compétence de la Cour militaire à juger un civil.

Elle relève que l'infraction de détention illégale d'arme dont est notamment poursuivi son client étant écartée du dossier, celui-ci est resté vide et qu'il sied de l'acquitter.

Conseiller spécial de Moïse Katumbi, Salomon Idi Kalonda est accusé d’atteinte à la sûreté de l’État ainsi que de collusion avec des responsables rwandais et des cadres de la rébellion du M23 pour renverser le président Félix-Antoine Tshisekedi « au profit d’un ressortissant de la région du Katanga ». Il est aussi poursuivi pour avoir incité « des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, détention illégale d’armes et de munitions de guerre ».

 

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