Le 8 janvier 1996 , un Antonov An-32B ne parvient pas à décoller, en bout de piste de l'aéroport de Ndolo, l'appareil dans son élan poursuit sa course sur le marché de Barumbu à Kinshasa, avant de prendre feu.
Le crash du marché de Type K ,situé à côté de l’aéroport de Ndolo à Kinshasa était l’une des catastrophes les plus meurtrières dans l'histoire de
l'aviation civile . Le Comité internationale de la Croix-Rouge (CICR) avait recensé 300 morts et redoutait que le bilan ne s'alourdisse, tuant des pauvres mamans vendeuses , des acheteurs et des commerçants ( la population la plus modeste).
Des corps étaient transportés dans les morgues de la capitale, l’hôpital Maman Yemo renvoyait d’autres blessés faute d’équipements et de médicaments.
Un avion-cargo de type Antonov 32, surchargé, n'a pas réussi à prendre de l'altitude en tentant de décoller de l'aéroport de Ndolo, proche du centre-ville, et s'est écrasé sur le marché populaire de Simba Zigida.
L’appareil volait sous une licence de la compagnie privée Scibe-Zaïre, propriété de Monsieur Mbemba Saolona, riche homme d'affaires, proche du maréchal Mobutu Sese Seko, décédé à Bruxelles le juillet 2009, père de Jean-Pierre Bemba.
Le ministre des transports de l’époque , avait déclaré à la radio que l'Antonov était en surcharge de 600 kilos.
Ces appareils transportaient souvent des produits de contrebande vers l'Angola, et volaient au mépris des règlements , des pilotes, souvent originaires de l'ex-URSS, acceptaient toutes les missions, quelles que soient les conditions de sécurité en contrepartie de primes substantielles.
A ce jour, la question sur l’indemnisation des victimes et rescapés de cette catastrophe n’a jamais été réglée. Ces victimes ( parents, frères et sœurs) , ont perdu les leurs , certains sont handicapés à vie, d’autres sont des orphelins, veuves et veufs abandonnés par les pouvoirs publics et vivant dans des conditions les plus moins humaines.
Jean-Claude Mass Mombong