Alors que les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 s’ouvrent ce 26 juillet, une réunion était organisée le 24 juillet dernier au siège de l’Unesco à Paris avec les ministres des Sports, des athlètes et des éducateurs pour « faire de l’éducation physique une priorité éducative ». L’ambassadeur de la République démocratique du Congo, Son Excellence Emile Ngoy Kasongo a représenté le ministre des Sports, S.E. Didier Budimbu à cette conférence mondiale.
L’organisation dénonce les « écarts majeurs de financement de l’éducation physique entre les Etats : deux-tiers y consacrent moins de 2% de leur budget éducatif, quand un Etat sur dix y alloue plus de 7% ». Des inégalités qu’elle déplore puisque l’activité physique peut « augmenter jusqu’à 20% l’assiduité des élèves en cours et améliorer le comportement à l’école de 60% d’entre eux », affirme-t-elle.
Enfin, elle souligne que plus de la moitié des enseignants du primaire n’ont bénéficié d’aucune formation en éducation physique, et fixe 5 priorités à ses Etats membres, dont l’augmentation du nombre d’heures d’éducation physique dans les programmes scolaires et l’amélioration de la formation des enseignants et des éducateurs sportifs.
S’appuyant sur le Manuel sur la lutte contre la violence à l'égard des femmes et des filles dans le sport, une session sur la protection des athlètes a été organisée.
Les intervenants ont discuté du retour social sur investissement des politiques et programmes sportifs. Les panels se sont concentrés sur les opportunités d’investissement en faveur des personnes (jeunes, athlètes, entraineurs) et des systèmes (infrastructures, réseaux de soutien) et ont exploré des mécanismes financiers innovants tels que les contrats à résultats sociaux.
Paul Bazakana