Fête du 30 juin : le recours aux sponsors est permis

Fête du 30 juin : le recours aux sponsors est permis

La lettre signée par un des membres du comité d'organisation de la fête d'indépendance de la République démocratique du Congo en France est certes authentique. Son contenu ne fait pas de la Maison Congo un mendiant en quête de l'aumône, car le sponsoring (mot anglais signifiant parrainage) est une pratique courante utilisée par des ambassades ici à Paris et ailleurs dans le monde sans que l'on s'en offusque.

Ceux qui ont injecté cette lettre dans les réseaux sociaux avec des commentaires acides savent que le recours au sponsoring à l'occasion des fêtes nationales est une pratique qui ne date pas d'aujourd'hui dans de nombreuses missions consulaires.

Sponsoring ne veut pas dire hypothéquer, aliéner l'indépendance ou le prestige de l'ambassade. La plupart des ambassades y recourent non pas pour la devanture d'une certaine marque, mais pour éviter d'impacter sur les recettes de leur administration. Tout le monde le sait. Les quatre sponsors, auxquels la Maison Congo recourt (Air France, Perenco, Canal+ et Orange) sont installés en RDC et utilisent la main d'œuvre congolaise. Pourquoi parler seulement de Canal+? Lesdites sociétés sont en partenariat avec la Rdc depuis longtemps, le dénoncer aujourd'hui alors qu'ils le passaient sous silence comme activité normale dénote à leur passif une mauvaise foi manifeste et une intention de nuire à l'honneur et à la réputation de l'État congolais et de l'ambassadeur Émile Ngoy. Rien dans sa gestion managériale ne porte atteinte à l'intégrité et à l'indépendance de l'ambassade et de l'État qu'il représente.

Il n'y a que des esprits tordus et malintentionnés qui peuvent prêter au professeur Emile Ngoy Kasongo des projets sordides de tripatouillages.

Il faut être quelqu'un né dans un monde ancestral pour ne pas comprendre ce que c'est le sponsoring. On y recoure pour ne pas impacter sur les recettes de l'administration.

Sans pour autant salir ou aliéner le sens de cette journée commémorative.

Ici, en l’occurrence, la Maison Congo a recouru aux sociétés françaises qui ont investi en RDC comme d’habitude.

Les attaques injustifiées de ces aigris et affidés s'apparente à une fuite en avant de ceux qui s'agitent au vu des réformes qui s'effectuent aujourd'hui au sein de l'ambassade pour bouter dehors ceux qui prônent les antivaleurs.

Homme de rigueur, travailleur infatigable, cherchant à mettre l'homme qu''il faut à la place qu'il faut, Émile Ngoy ne recule pas devant les chantages ou attaques venant des aigris.

Les difficultés sont nombreuses, indépendamment de sa volonté. Mais, il essaie de les surmonter par ses astuces pour améliorer le service et le lieu d'accueil à la Maison Congo, l'essentiel étant de trouver des solutions aux problèmes et préoccupations des Congolais de France ou de passage en France.

Quant aux attaques sur les réseaux sociaux, cherchez à juger l'homme par ses œuvres.

A bon entendeur, salut !

 

Paul Bazakana/Athis photo image d'or

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