Un adolescent de 17 ans a perdu la vie le samedi 28 avril 2025 à Goma, dans le quartier Bujovu situé en Commune de Karisimbi, suite à l’explosion d’une grenade alors qu’il gardait ses chèvres près du cimetière de l’ITIG.
Cet incident tragique illustre les dangers permanents que représentent les restes d'explosifs de guerre dans les zones urbaines.
Le président de la jeunesse locale, Prince Mars Baneti, se dit consterné. « Il y a eu explosion d’un engin, une bombe dans le cimetière. C’était un petit berger qui a été touché. Il est mort sur le champ ». L’impact a également détérioré plusieurs tombes avoisinantes.
Les forces de sécurité ont procédé au constat, mais aucune opération de déminage n’a été annoncée dans l’immédiat. La famille attend toujours l’autorisation pour enterrer le jeune défunt, une perte qui choque toute la communauté.
Cette tragédie relance le débat sur la gestion des armes et munitions abandonnées à Goma. Les autorités de facto, récemment mises en place, sont invitées à faire de la neutralisation des explosifs une priorité sécuritaire.
Baneti exhorte la population à ne pas manipuler d’objets métalliques suspects, et insiste sur la nécessité d’éduquer les enfants à reconnaître les dangers. Il demande également un recensement des zones à risque afin d’éviter d’autres pertes humaines.
Magloire Mutulwa